Ce n’est pas la première fois que Georges Clooney réveille nos consciences

 

En appelant à boycotter neuf palaces dont l’hôtel Meurice et le Plazza Athénée à Paris qui appartiennent au sultanat de Brunei. Il met un zoom sur la récente décision de ce sultanat de rétablir la lapidation pour les homosexuels ou pour les personnes accusées d’adultère en application de la loi islamique, des le 3 avril. Le sultanat de Brunei, riche État pétrolier de l’Asie du Sud-Est est une petite monarchie, dirigée par Hassanal Bolkiah.
#sultanatgayfrendly

Le fait qu’il y ait deux régimes, un pour les musulmans et un autre régime civil ne change rien au principe.

L’acteur américain appelle ses collègues Hollywood à ne pas fréquenter les nombreux hôtels de luxe détenus par le sultan à travers le monde. «Nous mettons de l’argent dans sa poche», relève-t-il.

L’obscurantisme et la restriction de liberté continuent de progresser dans le monde. Ne restons pas indifférents !

21eme édition du Cinéma lusophone

 

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, personnes sur scène

Je suis à l’auditorium de la Bibliothèque Louis Nucéra où se déroule le concert de Gigi-Nissa dans le cadre d’un échange culturel.
C’était l’occasion pour moi de prendre la parole et de saluer Pedro la cheville ouvrière de ce festival.

Ce festival est aussi l »occasion de promouvoir la langue portugaise, dont j’ai rappelé qu’elle était l’une des plus parlée au monde. Ici il y a des classes de portugais à l’école Auber, au college Vernier et même au lycée Masséna.

Il y déjà 6 films qui ont été projetés : Deux films portugais et quatre brésiliens. Un a été tourné au Mozambique.

Bref j’ajoute que je ne déteste pas passer dans le quartier Vernier déjeuner d’ un peu de morue et déguster un pasteï.

Mais là le dialogue entre les cultures lusophones et niçoises passent aussi par la musique.

Le Carnaval du Paillon au fil des années

 

Je suis allé au vernissage de cette exposition pour montrer mon soutien à toute l’action culturelle qui se déroule à partir de cet espace multi services mais aussi pour me thème de l’exposition qui, cela n’étonne à personne m’intéresse.

Si vous avez quelques minutes, allez y cela vois permettre de mieux mesurer l’avant 14 juillet 2016 et l’après.

Il y a le discours officiel qui véhicule l’idée que rien n’a changé pour le Carnaval et les actes.

Si le Carnaval officiel n’est pas affecté, seul les mesures de sécurité sont renforcées, ce sont les carnaval de quartier, les petits, qui, une fois de plus se trouvent pénalisés.

Les photos de cette exposition dont vous verrez quelques exemplaires ci dessous retracent le temps où le Carnaval empruntait les rues de Pasteur et de Bon Voyage créant un véritable lien avec la population dans la rue ou aux fenêtres.

Les dernières montrent l’édition 2019 et le Carnaval parqué dans la cour de l’école primaire de Bon Voyage, un véritable crève-cœur.

Aicha Chibane : la culture à Nice vient de perdre une de ses plus belles âmes.

 

C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris hier la disparition d’Aïcha Chibane.

Je la connaissais depuis 15 ans. Clairement engagée à gauche dans cette ville, nos routes ne s’étaient plus jamais séparées. Aicha, c’était la discrétion et la fidélité

Aïcha faisait partie de ces artistes un peu bohème plus attachés à la création qu’à l’argent. Elle vivait chichement dans son appartement atelier de Bon Voyage au milieu de ses pinceaux et de ses toiles. Là s’accumulait, son art, ses périodes, sa vie, sa création extravagante comme sa période sur ses animaux humains ou la dernière qui date de l’an passé et qui était encore en cours sur les baigneuses, très fluide, fondamentalement différentes de toutes les précédentes.

Elle créait sans s’ occuper de vendre. Elle aurait dû exposer bientôt mais le destin ne lui en n’a pas laissé le temps. Peut être est ce finalement mieux ainsi.

Aïcha Chibane ne faisait pas que peindre. C’était aussi une poétesse, une slameuse lisant ses propres textes. Elle était capable de nous émerveiller en lisant parfois des textes très personnels dont l’impudeur tranchait avec sa discrétion. Elle ne lisait pas les textes des autres, elle les interprétait, allant parfois jusqu’à les habiter.

Aïcha, c’était aussi un sourire et un regard. Elle était encore à mes vœux le 19 janvier dernier. Ces temps-ci elle s’était entièrement investie dans les gilets jaunes, son dernier combat. Toutes mes pensées vont aujourd’hui vers sa sœur et sa nièce Lamyaa Chibane.

C’était la messe des artistes !

 

La messe des artistes c’était ce soir à l’église Saint Pierre d’arène. Cette tradition remonte à 1926 et s’est parfaitement déroulée sous la houlette de l’aumônier des artistes, Yves Marie Lequin qui, dans son homélie, a rappelé que l’artiste était dans une autre dimension.
Il a dit trois choses pour expliciter son propos.
Le peintre nous fait voir l’invisible, le musicien nous fait entendre l’ inouï.
Quand un artiste créé il n’y a plus de morale, il faut distinguer la création de l’ homme lui même.
La création est au-delà de tout cela.
L’art fait du bien et il défend l’artiste quoiqu’il en coûte.
L’idée de dépassement était présente.
C’est Patrick Moya qui a lu la prière de Wilette après que Yves Marie Lequin ait fait malicieusement remarquer que l’année où il l’avait lu, Louis Jouvet était mort.
Ensuite c’est Fred Altman qui a lu la liste des morts de l’ année 2018 de Charles Aznavour à Maria Pacome au seul éclairage des bougies allumées par le public.
Un vrai moment de convivialité qui m’a permis de saluer de nombreux artistes présents qui rappelaient que Nice et la Côte d’Azur ont toujours été des territoires de création.