Pan, sur les doigts !

 

Enfin c’est arrivé et c’est la jeunesse qui a donné l’exemple. Hier des militants de la liste « Nice écologique » se sont fait prendre la main dans le sac en train de distribuer des tracts pour leur liste en pleine marche des jeunes pour le climat et ont été prié de remballer leur matériel.

Je m’en félicite et j’irais marcher le cœur plus léger dimanche 8 décembre à la marche pour le climat avec « Nice au Cœur », avec le Parti Socialiste. Il y aura certainement des gens du PCF ou d’autres formations politiques, qui, elles aussi, ne sont pas sur la liste écologique.

Mais nous avons tous en partage la préoccupation de laisser à nos enfants une planète vivable. Nous partageons tous la volonté de peser sur nos dirigeants pour les contraindre à prendre les mesures nécessaires. Nous sommes tous les héritiers de Saint Exupery qui écrivait « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ».

Il n’était plus supportable que certains préemptent cet événement qui se veut universel pour leur propre compte. Il fallait que cela cesse et que cela arrive par le biais de la jeunesse est une belle leçon.

Ils sont vraiment phénoménaux tout ces militants

 

Ils, ce sont les bénévoles du Secours Populaire, qui, dans le cadre du 30eme anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’enfant ont réalisé sous une pluie battante une flashmob avec plus de 60 participants, avec leur chapeau de Père Noël vert.

Cela se passait à la coulée verte et un contretemps m’a empêchè de les rejoindre. Mais j’étais représenté. Le secours populaire aide chaque année des milliers d’enfants niçois et ses bénévoles méritent la reconnaissance de la ville.

Ils, ce sont aussi les militants d’ATCA et de centre LGBT qui organisaient en début de soirée, la soirée du Souvenir Trans. Idem, une soixantaine de personnes étaient là pour rappeler qu’un trans meurt toutes les 26 heures dans le monde.

Je suis allé déposer une bougie en leur mémoire pour leur rendre hommage et écouter une petite intervention contenant une phrase lourde de sens : »nous sommes tout simplement des personnes et non pas personne ».

La rentrée du Centre LGBT sur fond de PMA

 

Je suis allé à la rentrée du centre LGBT où j ai retrouvé des amis pour écouter le président #Erwann Le HÔ dresser le bilan de l’année écoulée en déclinant toute les actions effectuées à partir des bénévoles et des salariés.

Mais l’ensemble de cette rentrée s’est déroulée sur fond de PMA, dossier sur lequel le centre LGBT fait énormément de pédagogie ou de lobbying après des parlementaires. La petite assemblée 60 à 70 a découvert avec effarement que le niveau d’information des élus était proche du néant, s’agissant d’un dossier qui ne semble pas intéresser la plupart d’entre eux. D’ailleurs exceptés #Hervé Cael pour les radicaux et #Laurent Lanquar, il n y avait aucun responsable politique.

Les échanges que j ai pu avoir montraient une réelle satisfaction même si le vote de l’assemblée de vendredi n’est considéré que comme une première étape. L’article 1 de la loi met toutes les femmes à égalité qu’elles soient hétéro ou lesbiennes devant la PMA. C’est une grande avancée car cela entraînera la prise en charge par la sécurité sociale.

Un point préoccupait beaucoup de participants : le souhait du gouvernement que l’acte complet de naissance mentionne « né de PMA ». Une formule à laquelle moi aussi je suis hostile car cela aboutirait à stigmatiser un enfant dès sa naissance.

Mort de Steve : l’exigence de vérité

 

Absent de Nice hier soir je n’ai pu être présent au rassemblement organisé à la mémoire de Steve.

Je n’en suis pas moins solidaire.

Toute la lumière doit être faite sur la mort de Steve Maia Caniço, survenue dans des circonstances non encore élucidées.

C’est une exigence pour sa famille d’abord mais c’est aussi une exigence pour la République.

L’affaire Geneviève Legay a déjà entamé la crédibilité de la justice, la mort de Steve s’inscrit dans le même processus. D’ailleurs les juges d’instruction chargés de l’enquête ont demandé à en être dessaisis car disent ils, cette affaire doit être instruite à distance.

L’enjeu est majeur. Toute la procédure doit se dérouler de manière incontestable car la multiplication des rassemblements un peu partout en France démontre, au delà du drame en lui même, une exaspération grandissante vis à vis de la police qui n’est absolument pas bonne pour notre république.

Geneviève Legay et le Café de Turin, l’arme du boycott ?

 

Les réseaux sociaux et des associations appellent les clients à « adapter leur consommation » depuis que le patron du Café de Turin a refusé une chaise à Geneviève Legay lors de la reconstitution de la charge policière.

La Ligue des droits de l’Homme et Les Amis de la liberté appellent non pas au boycott du Café de Turin, mais « l’ensemble des citoyen.ne.s niçois.e.s et touristes à adapter leur consommation en connaissance de cause » dans cet établissement.

Aucune explication fournie par le patron du Café de Turin ne peut justifier ce refus de prêter une chaise pour quelqu’un qui se sent mal. Il l’a fait. Qu’il l’assume.

Cet appel à une consommation adaptée ne mettra pas en péril la trésorerie de cette vieille institution niçoise. Mais c »est en terme d’image que le préjudice est important, cela peut pendant des mois, voire plus, s’avérer être un véritable sparadrap. Et là les réseaux sociaux ont un rôle clef.

Je n’ai jamais oublié un appel au boycott lancé contre le Mac Donald du Carrefour TNL qui avait licencié un employé parce qu’il avait mangé un burger. J’y vais moins souvent.

Je n’ai pas oublié non plus le rôle qu’a joué le Comptoir Électrique dans la fermeture de la fontaine de la place du Pin. C’était un établissement où je m attablais régulièrement pour prendre un verre. Je n’y vais plus.

C’est ce petit geste citoyen qu’il faut accomplir.
Ne postez pas d’insultes, de menaces ou autres stupidités qui transformeront vis à vis de l’opinion publique le patron du Café de Turin en victime, statut qu’il ne mérite évidemment pas.