Enfin une concertation publique digne de ce nom

Une concertation publique est organisée pour le réaménagement de la place île de Beauté et la rue Cassini.
Les niçois.es sont appelés à formuler des propositions en allant à la maison des associations, place Garibaldi de 9h à 19h du lundi au vendredi, jusqu’au dimanche 1er octobre.
En général les concertations publiques sont organisées de telle manière ( mosquée En Nour, aéroport) que les niçois.es ne puissent répondre (horaires d’ouverture, lieu)
Cette fois tous ces obstacles sont levés. Comme quoi quand on veut on peut.
Prenez la parole, devenez force de proposition. Nice au Cœur organisera sans doute une réunion citoyenne la dessus si les conditions sanitaires le permettent.

Les impayés de loyer, une face cachée du Covid 19.

Très bon papier du quotidien régional concernant la situation de petits bailleurs en difficulté à cause des impayés de loyer.
Il y a des causes structurelles et des causes conjoncturelles.
Le marché locatif immobilier est toujours tendu dans les l’agglomération niçoise. La faute à la pénurie de logements sociaux qui permet aux propriétaires compte tenu des tensions sur le marché de l’immobilier d’avoir, excepté Paris et la petite couronne, les loyers les plus chers de France. L’envers de la médaille c’est que ces propriétaires ont une fiabilité de rentrée financière aléatoire.
Il y a eu en 2018, 3034 décisions d’expulsion locative, un nombre record. Cela fait dans les AM un taux de 14,2 pour mille alors que la moyenne nationale est à 9,6 pour mille.
Nous n’avons pas encore les chiffres définitif de 2019 mais ils seront sans doute dans la continuité.
Par contre l’année 2020 sera sans doute encore pire. En effet va se rajouter à cette question structurelle, des ménages touchés par la crise économique et dont la perte de revenus va se trouver directement liée à la crise sanitaire. Ceux-ci vont se trouver très rapidement en impayés de loyers.
S’il y a bonne foi, c’est un double drame humain qui va se nouer.
Celui du locataire qui subitement ne peut plus payer et va sentir le « boulet » de la demande d’expulsion locative.
Celui du loueur qui n’est pas forcément un « salaud de propriétaires » mais qui peut se trouver aussi en réelle difficulté, notamment si ce revenu immobilier locatif est intégré dans un remboursement d’emprunt.

Au quotidien de petites associations donnent du contenu au contrat de ville.

Très éloignées des grandes associations que l’on connaît tous, certaines associations reçoivent des subventions du contrat de ville pour animer les quartiers classés en politique de la ville.
C’est le cas de l’association Del’Art qui dispose de nouveaux locaux intéressants rue Trachel pour organiser de l’animation culturelle, des ateliers d’écriture, de dessin, de la danse, etc. Le nom de ce local : la trésorerie, tout un programme.
L’association s’efforce aussi de programmer une animation musicale tous les mercredi de 19h à 22h. C’était normal d’aller les encourager et de leur montrer qu’avec ou sans élus la gauche s’intéresse à leur travail. Et un plaisir d’échanger avec

Deborah de Blasi

qui était programmée un peu plus tard dans la soirée.

Maraude avec l’équipe « du Café Suspendu »

 

C’était hier soir, une action spécifique destinée à la trentaine de migrants, essentiellement sénégalais ou ivoiriens, qui sont installé à côté de l’église du Vœu.

Ce sont des jeunes très courtois, souvent diplômés, parlant un français impeccable, souvent l’italien ou l’anglais.

Merci aux jeunes du Café Suspendu qui autour de #CamilleSantucci, la cheffe (que je n’arrive pas à taguer) et de Fabienne Boyer, notre inusable co-listiere à Nice Au Cœur, , ont un engagement fort vis à vis migrants.