Visite au Secours Populaire

 

Hier matin vers 9h30 je suis passé rue Bonaparte au siège du Secours Populaire mais nous étions un lundi. Lorsque j’ai vu la queue qui attendait l’ouverture des portes, j’ai décidé de repasser un peu plus tard.

En effet, dégagé de mes obligations électorales, je voulais d’autant moins que cette visite ne soit politiquement interprétable.

A 10h15 c’était plus calme. Sur le trottoir je croise le baron De Brawney, des chevaliers de l’ordre de Malte avec lequel j’ai noué des liens amicaux qui discute avec une maquilleuse. A l’intérieur je trouve Sami qui tente d’organiser avec quatre bénévoles, la réception des dons. Dehors plusieurs « trafics » conduits par des bénévoles attendent leur chargement pour aller livrer ou distribuer des repas. Tout est calibré, parfaitement organisé. Il faut dire que la maison de la solidarité est vaste ce qui facilite les choses.

Ici c’est la solidarité à tous les étages et une activité qui est mesurée constamment.

-11800 colis alimentaires livrés à domicile
-2350 colis d’hygiène
-750 kits bébé
-92 tonnes de produits alimentaires sortis des stocks
-plus de 100 étudiants aidés sur un plan alimentaire chaque jour

Et surtout ce chiffre qui donne tant d’espoir, 400 nouveaux bénévoles.

En repartant après avoir déposé un stock de chemises et des jouets, je me suis dit que tous ces réseaux de solidarité qui s’organisent autour des « majors » comme le Secours Populaire ou les Restos du Coeur, ou autour des association de maraude comme « le café suspendu » sont une véritable richesse pour notre cohésion sociale.

Visite de quartier hier en fin d’après midi avec René Clausse rue Trachel et rue Vernier.

 

L’occasion d’échanger avec plusieurs commerçants, de parler des questions de sécurité au poste de police municipale.

Et un arrêt bien sûr à l’association Trait d’union présidée par Naima Ben Aouissi qui ne désemplissait pas hier mercredi, jour de soutien scolaire.

On insistera jamais assez sur le rôle de ces associations de quartier qui viennent en appui pour aider les primo-arrivants, les élèves en difficultés. 45 bénévoles se succèdent pour accomplir cette tâche et aider des enfants qui viennent en majorité de l’école Thérèse Roméo, mais également des écoles Ronchèse, Auber, Mantéga et Fuon Cauda.

Soutien à l’hôpital public

 

Communiqué de presse.

Patrick Allemand et l’équipe de Nice au Cœur tiennent à exprimer leur soutien et leur solidarité devant la décision de 1500 médecins et chefs de service des hôpitaux publics de présenter leur démission administrative.

Quand on voit que même à Nice où le corps médical du CHU n’est pas considéré comme révolutionnaire, les représentants de la CME se déclarent solidaires de ce mouvement, on mesure mieux le malaise de l’hôpital public.

Je me suis exprimé publiquement à plusieurs reprises, notamment concernant la situation des urgences, les contraintes budgétaires et les conditions de travail détériorées de l’ ensemble du personnel médical.

La santé publique est un combat prioritaire.

Protéger les pompiers doit être un objectif commun au delà des clivages politiques

 

Les chiffres ont de quoi interpeler. Les agressions de pompiers ont augmenté de 280% en dix ans.
En France, elles ont augmenté de 21% en 2019. Le résultat est encore plus catastrophique dans les Alpes Maritimes où la hausse est de 30%, un paradoxe dans un département dont les élus placent la sécurité en priorité numéro un de leur action politique.

Le réalité du terrain est bien éloignée des discours incantatoires.

Une commission sénatoriale a rendu des conclusions intéressantes sur un certain nombre de mesures (18) à prendre mais les décisions tardent.
Il s’agit d’un plan en trois axes : prévenir les violences, d’agir lorsqu’elles surviennent et de réparer ensuite la conséquence des violences.

Le plus inquiétant est le fait que le champ de ces violences s’étend. Auparavant c’était des caillassages dans les cités avec le traditionnel discours des responsables politiques sur le « nous ne cèderons rien, non à la République qui recule, etc).
Désormais c’est plus compliqué, des agressions peuvent intervenir partout dans la ville en général à la suite d’incivilités.

Il y a un énorme travail de prévention et d’information sur le rôle des pompiers à effectuer. Car il faut bien rappeler que les pompiers sont là pour nous secourir, pour sauver des vies et non pour risquer la leur.

Reste cette énigme : pourquoi dans les Alpes-Maritimes les agressions ont augmenté de 30% en un an, soit bien plus que la moyenne nationale ?