COVID19, les étudiants s’enfoncent dans la précarité.

 

C’est le sens de la lettre que j’ai adressé au maire de Nice auquel j’ai demandé de prendre certaines dispositions.

Monsieur le maire,

Mon attention a été appelée par les associations effectuant des maraudes sur la situation des étudiant.e.s dont la précarité est en forte hausse depuis le début du confinement.

La FACE06, par l’intermédiaire de son épicerie sociale, AGORAE, effectue un important travail en étant ouverte deux fois par semaine de 10 heures à 13 heures et en assurant une distribution de paniers alimentaires par des étudiants bénévoles. L’épicerie est ouverte à tout.e étudiant.e sur présentation de sa carte d’identité

Mais la précarité, après un mois de confinement touche désormais au cœur les cités étudiantes. Les Restau U sont fermés. Les étudiants qui effectuent souvent des petits boulots, notamment dans la restauration rapide, n’ont plus de revenus.

La résidence étudiante Jean Médecin qui a, à l’intérieur de la cité, sa propre épicerie populaire, lance un appel. Elle a besoin de nourriture basique comme des pâtes, du riz, des fruits et légumes.

Dernièrement s’est tenu un conseil inter résidentiel qui a permis de déceler des besoins similaires dans d’autres résidences étudiantes dont Romain Gary, Baie des Anges, Newton et Montebello.

La situation est tendue et ne pourra perdurer encore trois semaines minimum sans aide.

Dans un premier temps, il me parait urgent de fournir à l’épicerie populaire de la cité Jean Médecin, une dotation de produits alimentaires de base, avant de voir comment la ville pourrait s’associer à cet élan de solidarité.

Je vous prie de croire, monsieur le maire, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Il faut venir en aide à l’association « Habitat et Citoyenneté ».

J’ai écris en ce sens au maire de Nice qui dispose en application de l’ordonnance du 1er avril 2020 d’un pouvoir de décision avant vote du conseil municipal.

Monsieur le Maire,

Je viens d’apprendre que vous venez d’appliquer l’ordonnance 2020-391 du 1er avril 2020 et plus particulièrement son article 1 qui vous autorise à attribuer à titre exceptionnel des subventions aux associations.

Cette décision prise le 17 avril 2020 concerne l’attribution d’une subvention exceptionnelle de 10 000 euros à l’association « Entraide et Partage ».

Je m’en félicite et je voterais bien entendu cette délibération lorsqu’elle viendra devant le Conseil municipal pour régularisation.

Par contre je vous demande de bien vouloir prendre une décision identique concernant l’association « Habitat et Citoyenneté » dont la situation est désespérée. Obligée de fermer les locaux et l’épicerie sociale en raison de l’épidémie de Covid 19, l’équipe est dans une situation financière difficile.

«Habitat et Citoyenneté » accueille et accompagne des personnes migrantes sans papiers, dans leurs parcours administratifs et sociaux. En lien avec d’autres associations locales, elle aide à l’hébergement, propose des cours de français et organise une épicerie sociale pour nourrir à moindre coût une cinquantaine de familles. Celle-ci est fermée depuis le 17 mars. En l’état actuel, il est totalement impossible de la rouvrir, les causes essentielles étant le risque d’attroupement sur la voie publique et de promiscuité à l’intérieur.

Or cette épicerie est une source de revenus pour l’association. Elle couvre une grande partie des frais fixes qui s’élèvent à 2300 euros mensuels. La trésorerie actuelle peut permettre de tenir encore 2 mois. Au-delà, ce sera la disparition de l’association « Habitat et Citoyenneté ».

Or, sa survie est essentielle pour des centaines de personnes en situation de précarité. C’est ce qui me conduit à solliciter de vous une décision exceptionnelle.

Je vous remercie de l’intérêt que vous porterez à la présente et vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Patrick Allemand

Yom HaShoah 2020 sera différente

Chaque année, nous nous retrouvons à la colline du Château pour un hommage rendu lors de Yom HaShoah aux 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre mondiale, victimes des nazis et de leurs collaborateurs.

En leur mémoire nous allumons 6 bougies. Chaque bougie représente un million de juifs morts en déportation.

En France, 76 000 Juifs dont 11 400 enfants ont été déportés vers les camps de la mort. Seuls 2 600 d’entre eux survécurent.

Cette année la pandémie du Covid19 nous empêchera de nous retrouver mais chacun d’entre nous aura une pensée pour tout ceux qui ne sont pas revenus.

Où est la vérité ?

 

Ce défilé de professeurs hospitaliers dans les médias avançant tous des hypothèses souvent contradictoires et invérifiables par le commun des mortels est de plus en plus déstabilisant et anxiogène.

Dernier en date, le professeur Montagnié qui est un prix Nobel mais dont les travaux sont souvent décriés. S’il dit la vérité, ça va être du sport.

En effet, selon lui le virus sort d’un laboratoire de Wuhan spécialisé dans la recherche sur le coronavirus. Une séquence de VIH aurait été insérée dans le génome du coronavirus pour tenter de faire un vaccin contre le VIH. Et le virus aurait échappé au contrôle de son apprenti sorcier. C’est le fantasme du laboratoire secret qui est de retour.

Espérons que ce professeur se trompe car on a JAMAIS TROUVÉ le vaccin contre le VIH. Vous imaginez la panique.

Les médias ont une très lourde responsabilité dans cette affaire. Pour alimenter les polémiques ils sont prêts à publier un maximum d’hypothèses. Sauf que sensationnel et éthique ne font en général pas bon ménage.

Je demande au maire de Nice de soulager les familles les plus en difficulté par une aide provisoire aux repas

 

Monsieur le maire,

C’est souvent à l’école que les élèves de familles modestes prennent leur seul repas équilibré de la journée. Dans nombre d’établissements scolaires, les tarifs des cantines sont dégressifs en fonction des revenus des familles et peuvent aller jusqu’à la gratuité. Le groupe « Un autre avenir pour Nice » y a contribué

Or, les cantines scolaires ont fermé depuis plusieurs semaines, et de nombreuses familles n’arrivent pas à assumer le coût des repas à la maison, notamment celles qui bénéficiaient de la gratuité ou du tarif social à 80 centimes d’euros pour les maternelles et un euro pour les écoles primaires.

De plus en plus de collectivités et mairies sont sensibilisées à cette question, et commencent à y apporter des réponses.

La ville de Paris vient de mettre en place un dispositif d’aide financière provisoire pour aider ces familles. Jean Claude Gaudin à Marseille propose une allocation de 100 euros par mois.

Je vous serais reconnaissant de nous faire savoir quelles disposition la ville de Nice compte prendre pour répondre à ce problème social, la commission permanente du CCAS n’ayant pas actuellement les moyens financiers d’intervenir.

Patrick Allemand
Conseiller municipal et métropolitain