Renforcer en urgence la réglementation concernant le port d’armes blanches
La sécurité n’est pas forcément un des thèmes où la gauche s’exprime traditionnellement. Il y a les questions de fond sur lesquelles nous nous opposons notamment au Rassemblement National et à la droite. Mais il a aussi des réponses de court terme urgentes à assurer…
Tel est le cas des armes blanches (couteaux, poignards). Si les Ak47 demeurent le domaine du grand banditisme et des règlements de comptes, l’usage de l’ arme blanche tend à se généraliser pour des motifs parfois futiles.
Il y a depuis le début de l’année 2020, 120 agressions à l’arme blanche par jour en moyenne en France. C’est une hausse sans précédent.
Se procurer une arme blanche est beaucoup facile, la réglementation est plus souple, c’est moins cher, et dans des mains expertes, cela peut se révéler très efficace.
Un jeune cap verdien de 28 ans, à l’Ariane, l’a appris à ses dépends en y laissant la vie. Mais la même nuit, deux rixes alcoolisées , une au Vieux Nice et une rue de Belgique, se sont terminées au couteau. C’est contre cette banalisation qu’il faut absolument lutter.
Le nombre de personnes se déplaçant en ville, à pieds ou en voiture, avec un couteau,
ne cesse de croître. Et on a le sentiment que certains sont prêts à s’en servir pour une remarque, une réflexion de trop.
C’est cette violence aveugle et gratuite qui doit être combattue.
Il faut commencer par renforcer l’arsenal législatif concernant la réglementation en matière de port d’arme blanche.
La balle est dans le camp des députés.
Covid19 : on va droit dans le mur
Je sais que certains d’entre vous vont dire qu’il ne faut pas tenir de propos alarmistes, que cela ne sert à rien d’affoler les populations mais le relâchement que l’on ne parvient pas à maîtriser va nous coûter très cher et n’est que le reflet d’un égoïsme bien de chez nous.
Tout le monde se souvient de l’hécatombe qui a touché l’Italie de plein fouet au mois de mars, les images choquantes de ces morgues improvisées, saturées.
Mais les italiens ont redressé la barre de manière spectaculaire, une vingtaine de morts par jour en moyenne mais surtout entre 150 et 300 nouveaux cas de Covid19 par jour pour le pays alors qu’en France le nombre de nouveaux cas a triplé en 2 semaines atteignant 1052 pour la seule journée d’hier. De très loin le plus mauvais résultat d’Europe d’autant qu’il est démontré que cette envolée des cas de Covid19 n’est pas due à l’augmentation des tests mais à la transmission.
Personne n’a l’air de s’en inquiéter.
J’avoue que j’étais sceptique sur ce redressement spectaculaire de l’Italie mais je rentre d’un séjour de 3 jours en Toscane où j’ai pu évaluer ce qu’il se passe.
Cela n’a rien avoir avec Nice. A Florence, il n y a pas la moindre boutique même de quelques mètres carrés qui ne propose pas à l’entrée du gel hydroalcoolique et si vous n’en mettez pas la remarque vous est immédiatement faite.
La période des soldes ne déroge pas à ces principes. Tous les magasins ont un marquage au sol, un sens de déplacement, un nombre maximal de clients.
Les restaurants respectent scrupuleusement les distances de sécurité à l’intérieur comme en terrasses. Pas un serveur, ni un cuisinier sans masque.
Il n’y a pratiquement pas de policiers dans la rue. La population se régule d’elle même notamment sur le port du masque. On sent des gestes mécaniques. On rentre dans un magasin on met le masque, on sort du magasin on retire le masque.
Cela ne semble pas affecter la population. Si vous oubliez le masque, on vous fait gentiment mais fermement la remarque. Celui ou celle à qui la remarque est faite ne se sent pas injurié.
Ici les gens ne font pas la remarque par peur de se faire injurier voire agresser.
Ce sont les italiens qui ont raison.
Démolition d’Acropolis
Le Covid19 change la manière d’aborder ce dossier.
La métropole vient d’adopter une délibération actant la démolition du Palais des Congrès Acropolis au profit du futur grand PEX qui va d’ériger à la place de l’actuel MIN.
Je regrette cette décision hâtive. En effet, dans le monde de l’après Covid19 rien n’indique que tout va repartir comme avant en plus grand.
Désormais la vraie question est : comment va évoluer le tourisme d’affaires ?
Cette crise sanitaire a permis le développement de nouvelles technologies comme la visio conférence dont on est loin d’avoir utilisé tout le potentiel.
Dans un contexte de crise économique profonde, il y a fort à parier que le budget congrès de nombreuses entreprises soit revu à la baisse.
Il me paraît donc urgent d’appuyer sur la touche « pause » et non sur celle « accélère » avant de se lancer dans la démolition d’Acropolis et la construction du grand PEX
La mort de Jeanette Rous
Elle était Incontestablement une figure de la rue Bonaparte. Je l’avais connue du temps où sa maman tenait encore la laverie, pendant une campagne électorale en 1997.
Lav Blanc était avec Lucien chausseur les deux boutiques les plus anciennes de la rue Bonaparte depuis la mort de « Figaro » , le plus ancien coiffeur de Nice.
J’ai été client chez elle jusqu’à ce que la rue Bonaparte soit piétonnisée. Ensuite c’était devenu trop compliqué mais elle ne m’en avait jamais voulu.
Un jour je lui avais posé la question et demandé si elle avait perdu beaucoup de clients à la suite de cette piétonisation.. Elle m’avait répondu avec son air malicieux qu’en fait elle blanchissait le linge d’ hôtels et que la clientèle individuelle n’avait plus que peu d’incidence.
Je la voyais moins depuis quelques temps, même si elle était souvent au fond de sa laverie avec son chien. Même si l’activité avait baissé, la laverie restait son univers.
Elle nous manquera. RIP Jeanette.