Notre Dame des Innocents : soutien au planning familial 06

 

Petite entorse qui me fait aborder un sujet qui concerne la ville de Menton.

Menton organise cette année la 1ere biennale d’art contemporain sacré. Parmi les œuvres exposées dans l’espace public, l’ une d’elle fait beaucoup parler. Notre Dame des Innocents, une sculpture réalisée par une artiste néerlandaise, représente la vierge Marie avec à ses pieds plusieurs bébé morts.

J’ai toujours veillé scrupuleusement à la liberté totale d’expression des artistes. Pouvoir surmonter toutes les controverses à partir d’une œuvre d’art est la marque d’une démocratie forte.

Ce qui est choquant dans cette affaire n’est pas tant l’œuvre mais les commentaires de l’artiste qui la transforme en position anti-avortement.

Le droit à l’avortement a été acquis de haute lutte par les femmes. C’est leur liberté. C’est un acte difficile.

Il n’est pas question de rajouter à cela des commentaires qui font de la femme qui avorte une coupable. Lire que cette statue est « un pèlerinage pour tous ceux qui veulent se racheter, faire la paix intérieure ou accepter leurs enfants » ou « qu’elle représente l’écoute et le pardon pour femmes qui ont avorté et se repentent » est inadmissible.

J’apporte tout mon soutien à la démarche du planning familial 06.

Toxicomanie et drogue : Merci au CAARUD.

 

J’ai visité le CAARUD au 12 rue Emmanuel Philibert, il y a quelques temps. Les locaux sont spacieux et très fonctionnels. Ils sont agencés en fonction des activités qui s’y déroulent. Un salon d’accueil, un box pour un entretien prive, des toilettes douches, une buanderie pour le linge, etc.

Le CAARUD, c’est le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues.

Ici l’insertion dans le quartier s’est plutôt bien passée et c’est presque miraculeux. Les gens détestent tout ce qui de près ou de loin touche à la drogue. Le CAARUD était avant rue Offenbach. De multiples actions de riverains avaient fini par en venir à bout. J’avais à l’époque protesté contre cette fermeture.

Cela avait aboutit à ce que des populations toxicomanes se fixent n’importe où. Il y en avait dans le parking Notre Dame, tout autour de l’église. Les toxicos se fixaient en public tous les jours comme cela vient de se passer au square Marshall. La situation était telle que plusieurs associations (AIDES, Médecins du Monde et l’AFR) étaient montées au front avec mon appui pour rappeler que la « prise en charge des usagers de drogues n’est pas le problème, c’est la solution ! ».

L’idée d’Estrosi de mettre le CAARUD à Pasteur près de l’hôpital à fait long feu. C’était tout simplement stupide car les toxicomanes sont une population de centre ville et peu mobile.

Le système actuel d’un CAARUD, quartier du Port, coordonnant des distributeurs de seringues en ville est meilleur mais encore perfectible.

Car les distributeurs de seringues reproduisent le même schéma. Celui placé rue Édouard Beri a distribué en 2018 plus de 2000 seringues. Ceux de l’avenue Semeria à Saint Roch et de l’avenue de la Californie, bien moins. Car les toxicomanes n’y vont pas. C’est trop loin du centre ville.

Il faudrait implanter deux nouveaux distributeurs en centre ville afin que l’activité d’Édouard Beri se trouve allégée et mieux répartie. Mais cela pose la question de leur lieu d’implantation qui renvoie à ce schéma détestable. Les gens sont plutôt pour mais à condition que ce ne soit pas près de chez eux.

Un sujet brûlant qui nourrit la démagogie et le populisme du Rassemblement National et qui ne sera certainement pas abordé en période pré-électorale. Les toxicomanes attendront.

Nice vue de ses collines : un beau projet pour les amoureux de Nice.

 

Ce n’est pas exactement mais Nice vu du ciel mais vu de ses collines. C’est désormais possible grâce à un beau projet qui vient de voir le jour.
Eh oui quand un projet est bon je sais le reconnaître publiquement. Cela ne donne que plus de force à mes combats lorsque je m’oppose.

Le GR de Pays LOU CAMIN NISSART a été étudié par la commission sentiers et itinéraires du Comité départemental de la Fédération Française de Randonnée des Alpes-Maritimes (FFRandonnée 06),

Le principe retenu a été de relier le sommet de ces boucles sur les collines niçoises et d’y adjoindre un départ et une arrivée sur des lieux emblématiques de la Ville de Nice, soit la Promenade du Paillon et en partie la Promenade des Anglais.

L’Environnement géographique de la Ville de Nice se prête parfaitement à un circuit circulaire de ce type : une première partie nous amènera autour de la zone d’embouchure du Paillon, au port de Nice puis à Coco Beach pour rejoindre ensuite le mont Boron, le Col de Villefranche, suivre le canal, aller au mont Vinaigrier puis redescendre dans la partie urbaine aux HLM Saint Charles, traverser le Paillon au Pont Michel, passer devant l’hôpital Pasteur, rejoindre Cap de Croix, puis Rimiez et Gairaut.

Allez vers Saint Pancrace, suivre un ensemble de collines parallèles au lit du Var tout en permettant des dénivelés modérément conséquents et offrant des vues mer et montagnes, typiques de la Ville de Nice.

Après Saint Antoine de Ginestière, la descente s’opèrera par la Madeleine Supérieure, Magnan avec retour au cœur de Nice par la promenade des Anglais.

Cette randonnée pédestres d’une longueur de 42 kms 125, la distance d’un marathon saura séduire j’en suis persuadé tant les niçois que les touristes qui auront là une autre manière d’approcher la découverte de notre ville.

On y va ?