Les effets de la pollution atmosphérique à Nice

C’était le thème de la rencontre-débat, organisée par Nice au Cœur, avec pour invité Pierre Gibelin, Professeur de cardiologie au CHU Nice, sur le thème  » Pollution atmosphérique et santé : les enjeux à Nice ».

Malgré les vacances scolaires et PSG-Manchester la salle du théâtre des loges était pleine. Malgré les rajouts il n y avait plus une place assise. C’est un bel encouragement pour toute l’équipe qui y travaille.

La qualité des informations livrées par Pierre Gibelin a fortement intéressé le public.

Si l’on devait en retenir quelque chose c’est que Nice est l’une des villes les plus polluées de France ! La cause n’est pas l’industrie comme souvent, mais l’aéroport !
En révélant cette donnée: au décollage, un Boeing 747 pollue autant que 1000 voitures diesel parcourant 25 kms.

Hors aéroport les axes les plus polluants sont sans surprise l’autoroute de contournement et la voie rapide. La promenade des Anglais est également citée.

Tout cela bien sûr a des incidences sur notre santé qu’il s’agisse de maladies cardio-vasculaires ou de cancers.

Mari-Luz Nicaise (EELV) a complété avec une intervention sur le cas du Port de Nice et Christian Masson a révélé les résultats d une enquête réalisée sur l’Ariane.

Avec Philippe Pellegrini, Secrétaire départemental du PCF 06, Fouzia Ayoub, Bernard Krebs, Luc Chesnel, Cernay Michel, Jean-Jacques Palos, Arno Munster, et de nombreux autres intervenant(e) s.

Visite au village des sciences

 

Tout à l’heure, je suis allé inaugurer le village des sciences organisé par l’Université de Nice Sophia-Antipolis dans le cadre de son institut Culture Science Alhazen. Ce n’est pas la première année que j’y vais parce que trouve ce moment de vulgarisation de la culture scientifique très important et qu’en plus, le cadre, le parc du château de Valrose, est magnifique.

Organisée au niveau national par le ministère en charge de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, la Fête de la science est le grand rendez-vous annuel pour les acteurs de la culture scientifique, qu’ils soient institutionnels ou associatifs.

C’est l’occasion pour les laboratoires de recherche participant à l’opération de s’ouvrir aux scolaires et au grand public et pour les associations de culture scientifique d’offrir aux mêmes publics diverses activités de découverte de la science (expositions, débats, ateliers…). Coordonnée au niveau régional par l’association des Petits Débrouillards Provence-Alpes-Côte d’Azur sous l’égide de la coordination Etat-Région pour la culture scientifique, la Fête de la Science en Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficie pour 50 % environ, du soutien de la Région, à parité avec l’Etat.

Ainsi, au titre de l’aide régionale à la culture scientifique et dans le cadre de l’appel à projets Etat-Région pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région a attribué près de 100 000 € en 2011 pour l’ensemble des activités de la Fête de la Science dont 50 000 € aux Petits Débrouillards pour la coordination régionale et 11 500 € à Persan pour la coordination des Alpes Maritimes, dont le président était hier à mes côtés.

Hier, nous avons d’un commun accord pris, me semble t’il, une décision intelligente : supprimer tous les discours et consacrer plus de temps à visiter les stands des differnts « labo » de recherche. il est vrai que l’absence d’estrosi et de Ciotti facilitait grandement ce type de décision.

Cela nous a permis de discuter un moment assez long au stand du CHU et de nous faire commenter un certain nombre d’activités sur le stand. Idem sur les stands de la chimie, particulièrement mis en valeur cette année (c’est l’année de la chimie) où on nous a montré une experience stupefiante consistant à chauffer du sodium jusqu’à ce qu’il soit liquide et à le mettre en contact avec un bonbon Haribo ! De quoi ne plus en manger à vie !

Nous avons également rendu visite aux chercheurs  archéologues, datation des cranes, des ages, etc…ainsiqu’au stand de l’astronomie, pour voir des photos de Saturne prise par notre grande lunette à l’observatoire de Nice Enfin je donne une mention particulière à un jeu inventé à l’INSERM pour montrer aux enfants les dangers de l’hyperglycémie, très ludique, où, à chaque case correspond un aliment et son apport en glucide . C’est très pedagogique.