Le premier téléphérique de la métropole va-t-il voir le jour?

C’est un mode de transport auquel nous pensons depuis plusieurs années. Nous avions commencé à l’évoquer en 2015 avec les écologistes dans le projet de la liste « Un autre avenir pour Nice ».
L’idée était de relier les collines niçoises les unes aux autres.
Il y a 10 ans, un projet de téléphérique joignant le quartier Bon Voyage à l’observatoire de Nice avait été envisagé mais il a été remis dans les cartons car sa vocation, essentiellement touristique, ne trouvait pas sa place dans les quartiers Est.
Il y a eu un autre projet qui a été imaginé reliant l’aérogare 2 de l’aéroport à Cap 3000. Il avait un objectif purement économique et aurait transformé Cap 3000 en un gigantesque Duty Free. Il a aussi été abandonné.
La métropole nous présente un 3eme projet reliant le CADAM à la mairie de Saint Laurent du Var en franchissant le fleuve. Deux stations seront créées avec un pylône de 35 mètres de hauteur créé à proximité de chaque station. Deux cabines de 11 m2 pouvant accueillir 60 personnes circuleront toute la journée pour un temps de trajet inférieur à 3 mns. Il reste à déterminer le lieu du parking relais à Saint Laurent du Var.
Le coût est évalué à 40 m€ H.T mais c’est la participation de l’Etat, 1,5 m€ , soit moins de 4% du coût total qui paraît bien dérisoire.

La fête des voisins se perd

 

Il y a une dizaine d’années il suffisait de prendre sa voiture et l’on partait faire le fête des voisins. Nous n’avions pas assez de la soirée.

En général on partageait un moment de convivialité à la table des uns et des autres. On commençait à 18h30 19h pour finir vers 22h30, étant passé à 8 où 10 endroits.

Cette fête était intéressante car elle permettait de faire de la proximité réelle. L’occasion de prendre quelques demandes et doléances, mais aussi de demander des nouvelles des familles.

Disons le tout net. Tout a changé depuis l’attentat. De nombreuses fêtes des voisins ne sont plus organisées. Certaines le sont de manière confidentielle, moins visibles. Il faut bien connaître, avoir des relais pour y avoir accès.

Je pense pourtant que cette habitude ( Je ne dirais pas tradition) prise depuis une vingtaine d’années doit être maintenue. Elle est un élément important du vivre ensemble et du développement des solidarités de proximité.

Bientôt on va demander aux organisateurs des vigiles, c’est totalement contraire à l’esprit de cette fête. D’un autre côté malgré les 550 policiers municipaux, sécuriser tout le territoire d’une ville de 350 000 habitants sur une soirée est impossible.

Pour continuer à vivre la fête des voisins doit évoluer. Elle doit sortir de la démarche nationale et entrer dans un cadre municipal qui s’adapte à notre ville.

D’abord elle doit avoir lieu en juin. Le mois de mai, c’est les mai et rien d’autres (ça c’est une tradition)

Ensuite il faut l’étaler sur le mois de juin et que cela devienne le mois des voisins (mois de juin) et remettre la fête du port en septembre.

Le mois des voisins permettrait de diviser la ville en quatre secteurs : ouest, centre, est, et collines. La première semaine du mois c’est l’ouest qui serait en fête et ainsi de suite, ce qui permettrait à la police municipale de mieux sécuriser les zones.

Le match pour l’emploi

 

Eh bien je me dois de saluer cette initiative municipale, c’est suffisamment rare pour être souligné.

Je suis allé sur le terrain voir comment était organisé ce concept et j ‘avoue avoir trouvé la démarche intéressante.

La municipalité est à l’articulation du système. Elle s’ appuie sur des président de clubs sportifs. Avaient répondus présent, le pugilist club de l’Ariane, L’USRVN, le Cavigal ((football, basket, handball), l’entente Saint Sylvestre.

Les présidents de clubs ramènent les adolescents qui n’ont pas de perspectives d’emploi.

La partie se déroule en 2 fois 45 minutes. Le concept est le suivant : le jeune ou la jeune reçoit le ballon ainsi qu’un micro, se présente et indique ce qu’il a envie de faire dans la vie et le staff présent autour de l’animateur trouve une solution, un contrat d’apprentissage par exemple ou un job ou déclenche une mise en relation.

Ensuite on passe le ballon à un autre. Jeune et le micro et ainsi de suite. Au bilan, 16 sur 40 ont trouvé une solution ce qui est loin d’être négligeable.

Innovation : Ce n’est pas Nice qui succède à Amsterdam… mais Paris !

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Le titre de notre quotidien régional le laisse supposer, mais, c’est Paris qui a été désignée comme capitale européenne de l’innovation. C’est logique vu que Paris abrite le plus grand campus de starts-up en Europe. 100 000 m² construits sont consacrés aux incubateurs et 5 % du budget de la capitale est affecté aux financements de projets.

Nice, dont la candidature était axée sur trois thématiques : le changement climatique, la santé connectée et la sécurité, figure parmi les dix finalistes. Ce n’est pas un mauvais résultat.
Elle devient ville ambassadrice de l’innovation en Europe.
A la pétanque, on appelle cela la consolante.