COMMUNIQUE DE PRESSE

Expulsion d’une famille d’un logement HLM : une double peine pour des familles déjà fragilisées
Parvenir jusqu’au stade de l’expulsion d’une famille d’un logement HLM parce qu’un des enfants est un trafiquant de drogue, c’est, au delà de l’effet médiatique, ajouter des problèmes là où il y en a déjà trop.
Cette décision très politique masque l’ensemble des carences de la politique menée par Christian Estrosi dans les cités de Nice.
Tout ne se résout pas par des investissements lourds en matière de renouvellement urbain. Ces opérations de lifting, très coûteuses, n’ont pas démontré leur efficacité.
En arriver à cette extrémité démontre l’échec de la politique menée dans nos cités depuis 13 ans et révèle le manque de moyens investis dans la prévention, le sport, la culture et l’animation économique.
Cela fait oublier aussi qu’il y a actuellement 16000 demandes de logement social en instance et que nous sommes très loin des 25 % de logements sociaux désormais exigibles au titre de la loi SRU.
Patrick ALLEMAND
Ancien Conseiller municipal
Président de Nice au Cœur

Dominique Estrosi Sassone est-elle aussi responsable de la crise du logement social sur Nice ?

Depuis des années Dominique Estrosi Sassone tente par tout les moyens, au Sénat, de trouver une solution pour aider les maires (et notamment celui de Nice) à échapper à la loi SRU qui fête cette année ses 20 ans.
Cette loi impose aux communes 20 à 25% de logements sociaux.
Le maître mot assouplir veut dire tout simplement déroger à telle ou telle disposition de la loi. C’est ainsi que sont désormais comptabilisés les logements étudiants par exemple.
Quant à l’objectif de mixité, de qui se moque t’elle alors qu’elle a été adjointe au logement et à la politique de la ville pendant 12 années et qu’elle avait déjà une partie de cette responsabilité sous le mandat de Jacques Peyrat.
Cette absence de mixité sociale qu’elle dénonce, c’est avant tout son bilan.

Côte d’Azur Habitat : Plus aucun élu de l’opposition au Conseil d’administration !

J’ai observé avec beaucoup d’attention la nouvelle composition du Conseil d’Administration de Côte d’Azur Habitat. On peut constater que les deux anciens présidents y figurent toujours (Dominique Estrosi Sassone et Philippe Pradal) et que seulement deux non niçois font leur entrée (Ladislas Polski et Joseph Ségura).
On note surtout que l’opposition municipale n’y est pas représentée. C’est très grave. Je me souviens que nous nous sommes battus dans les groupes successifs que j ai présidés (Changer d’Ère en 2008 et Un Autre Avenir pour Nice en 2014) pour que l’on puisse y être présent. C’est d’ailleurs ce qui a permis à Paul Cuturello, membre à l’époque du Conseil d’Administration, de monter au créneau sur les dossiers logement à chaque fois que cela était nécessaire.
Je ne comprends pas l’absence de bataille politique publique conduite par le groupe Nice Ecologique pour parvenir à imposer un membre de l’opposition républicaine.
C’est à se demander si le logement de dizaines de milliers de niçois les préoccupe.
On se souvient que

Paul Cuturello

a dénoncé à chaque fois :

– Le peu d’ambition pour rattraper le retard dans la construction des logements sociaux (à peine plus de 11 % alors que la loi en exige 25 %) ;
– Le recours systématique aux VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) pour financer les nouvelles constructions ;
– Les contournements astucieux pour faire gonfler le nombre des constructions (par l’augmentation des logements étudiants par exemple) ;
– Les problèmes récurrents dans les grands ensembles souvent situés en périphérie de la ville : problèmes des facturations d’eau excessives aux Liserons et à Saint Charles, proliférations des rats à Bon Voyage, les Moulins, les Liserons et Saint Charles.
– Le manque de transparence dans l’attribution des logements sociaux, l’opposition n’ayant pas réussi à siéger à la commission d’attribution des logements sociaux dont on ne sait toujours pas qui la préside (cette information ne figurant pas sur le site de Côte d’Azur Habitat).
L’absence de l’opposition à Côte d’Azur Habitat est un très mauvais signal pour la transparence de la gestion et pour les locataires qui venaient nombreux nous interpeller. Vers qui pourront-ils se tourner désormais ?
Les écologistes ne pourront même pas se battre au sein du Conseil d’administration pour faire avancer les dossiers de rénovation énergétique de logements sociaux très dépensiers car mal isolés.

100eme féminicide de l’année.

 

Le 100eme féminicide de l’année 2019 vient de se produire à Cagnes sur Mer dans le 06. Tout un symbole et tout sauf une surprise quand on sait qu’en 2018, c’est dans les Alpes-Maritimes qu’il y a en a eu le plus grand nombre.

Pourquoi les AM ? Pour l’ instant aucune explication rationnelle n’a pu être avancée. Toujours est-il qu’avec deux centres d’hébergement situés rue fontaine de ville et route de Turin plus le centre d’accueil de jour de l’abri Côtier, on ne peut pas dire que rien n’a été fait.

D’ autant qu’il n’est pas facile de faire. Comme toujours les gens interrogés sont favorables à la création d’une nouvelle structure mais à condition que ce ne soit pas près de chez soi car « cela fait venir de mauvaises fréquentations dans le quartier ». Cela s’était produit en cœur de ville dans le 5eme canton il y a une dizaine d’année.

Il faut désormais des réponses concrètes.

Alors oui il faut que les femmes victimes de violences conjugales puissent bénéficier d’un relogement en HLM en priorité, cela paraît une évidence mais le moment est venu de le formaliser dans la loi.

Mais c’est à la racine qu’il faut combattre le mal.

Il est nécessaire que les appels de détresse émanant d’une victime ou d’un témoin soient traités en priorité par les services de police. On l’a vu dans le drame de Cagnes sur Mer. Chaque minute compte.

Mais il faut aussi imposer un suivi psychiatrique à l’auteur de violences conjugales dès la première plainte déposée, voire créer un fichier comme il en existe un pour les délinquants sexuels.

En Espagne les auteurs de violences conjugales sont obligés de porter un bracelet électronique. Le résultat est intéressant. Les violences conjugales ont baissé de 40% en 10 ans.

On ne peut pas se contenter uniquement de manifester comme cela a été le cas hier à Paris, néanmoins reconnaissons qu’une prise de conscience est en train de voir le jour dans notre pays.

Des rats gros comme des pigeons!

 

C’est la désagréable surprise que j’ai eu lors de ma dernière visite aux Liserons. Les résidents n’osent plus sortir leur chien et un jeune a été récemment mordu. Dans la vidéo tournée sur place on voit les rats courir après les pigeons et les chasser.

Je suis immédiatement intervenu auprès du maire pour réclamer une opération de dératisation en urgence. Au delà de la dignité et du respect même des habitants, œil s’agit d’un problème de santé publique.

Vous pourrez lire l’article de Celia Malleck sur Nice-Matin pour plus de détails. Le 1er adjoint à immédiatement réagi et annonce une opération de dératisation dès aujourd’hui.