124 enfants privés de cantine à Nice.

 

Alerté sur cette situation par RESF, j’ai décidé de saisir le maire de Nice et j’ai adressé un communiqué à la presse expliquant la situation et ses causes.

« En cette fin d’été, veille de rentrée scolaire, se pose, comme chaque année, le problème des dettes de cantine contractées par les familles l’année précédente. Mais cette année, en raison de l’attitude de la mairie de Nice, la situation est critique.

La ville de Nice accorde, en effet, deux trimestres de gratuité cantine (de septembre à février inclus), les mois restants (de mars à juillet) sont à la charge des familles qui, majoritairement, sont dans l’incapacité de payer le restant dû.

Mais, contrairement aux années précédentes, alors qu’elle tolérait une dette inférieure à 50 euros, la mairie de Nice exige désormais que les familles aient une dette de zéro euro pour accepter la réinscription des enfants.

Au lieu d’aller vers plus de souplesse, consigne a été donnée (par qui ?) de rendre les conditions d’accès à la cantine plus sévères.

L’argument central évoqué est que dès cette rentrée, la mairie de Nice va appliquer le tarif 1 euro le repas en élémentaire et 0,80 euro en maternelle, tarif consenti aux familles démunies. Ce sera un allègement pour l’année qui démarre et notre groupe n’y pas été pour rien puisque nous avions déposé un vœu en ce sens lors du Conseil municipal du 27 février 2019. Mais cela ne change en rien la dette des familles en grande précarité pour l’année écoulée.

Je me permets de vous rappeler que la question de la nourriture des enfants est primordiale pour une meilleure réussite scolaire. Et que pour ces enfants précarisés en particulier, il est important de pouvoir avoir au moins quatre repas par semaine. En effet, il ne faut pas oublier que certaines familles sont souvent dans l’impossibilité de cuisiner (car logées parfois en chambre d’hôtel, squat, etc.).

Dans les conditions nouvelles imposées par la mairie, à ce jour, le montant des impayés de cantine à l’école, évalué par l’association RESF, s’élève à 9 797,32 €. Cela concerne 79 familles et 124 enfants.

Il me paraîtrait particulièrement opportun que le prochain Conseil municipal se prononce favorablement pour effacer cette dette. Le montant en question pourrait être prélevé sur la ligne budgétaire 6232 « fêtes et cérémonies » sur laquelle 1 392 578 euros ont été inscrits au titre du budget 2019.  0,7% de ce budget permettrait à tous les enfants d’être inscrits à la cantine.

Silence, on marie à Nice !

 

Il existait depuis 2014 une charte des mariages qui a plutôt bien fonctionné.

Aussi c’est avec surprise que nous avons étudié la délibération 0.8 sur laquelle Paul Cuturello est intervenu et qui nous proposait de voter un règlement règlement intérieur pour « donner plus de solennité » à l’événement.

En fait, sous couvert de « solennité » il s’agit « d’encadrer plus » une cérémonie qui l’est déjà suffisamment.

Les nouvelles contraintes sont nombreuses et clairement un signal aux électeurs du RN. Je sens qu’on va se régaler dans les mois qui viennent.

Il y avait un périmètre autour de la mairie où il fallait perturber le moins possible la circulation et les riverains. Ce périmètre est étendu à l’ensemble de la ville.

La responsabilité du couple de mariés est accentuée en cas de débordements et les cas où le mariage peut être reporté sont désormais plus nombreux.

Le drapeaux sont interdits. Si demain un supporter du Gym se marie, on ne pourra pas voir de drapeau de l ‘OGCNice.

Les tenues burlesques sont interdites. Mais qu est ce qu’ une tenue burlesque ? On ne veut pas de comoriens en tenues traditionnelles ? Il faut le dire. Interdira t’on le mariage d’un nageur de l ‘ONN dont le dress code est une paire de palmes ?

Le riz est également interdit. Bref !

Les téléphones portables devront être fermés pendant la cérémonie. Mais nous sommes en 2019. Les invités se servent de leurs portables comme d’ un appareil photo.

C’est démagogique et inapplicable.

C’est la raison pour laquelle nous avons voté contre ce règlement intérieur.

NB : je conseille aux futurs mariés qui devront signer ce règlement de le joindre au faire-part envoyé à leurs invités. Ça aura de l’allure !

Quand Estrosi propose le 16 juin ce contre quoi il a voté le 7 février.

 

C’est arrivé lors du dernier Conseil municipal lorsque le maire a présenté la délibération 0.2 – Création d’un tarif spécifique de stationnement payant sur voirie valide uniquement les samedis en faveur de la promotion des commerces de proximité.

Je suis tout de même fait part de mon étonnement de le voir nous faire voter la création spécifique de stationnement payant sur voirie valable uniquement les samedis en faveur de la promotion des commerces de proximité.

Il a fallu que l’on visite près de 500 commerces, que l’on informe les commerçants qu’il avait refusé de voter un vœu déposé par notre groupe portant la gratuité du stationnement de 30 minutes à 1 heure, pour le voir proposer à notre vote le 17 juin, ce contre quoi vous avez voté le 7 février, enfin presque.

Les trois mesures qui ont été soumises à notre vote sont issues de trois propositions de notre groupe.

Pour rappel nous avions réclamé :

Le passage de la gratuité du stationnement de 30 minutes à 1 heure.
Une simplification de la tarification d’un euro de l’heure, à la place de cette grille délirante changeant la tarification de 5 minutes en 5 minutes.
Le passage de 2 heures 15 minutes de stationnement autorisé à 3 heures 15 minutes (nous avions demandé 4 heures).

La différence entre notre proposition et la sienne est tout de même de taille. Il limite cette réforme au samedi alors que nous souhaitions le voir étendu à tous les jours de la semaine.

Nous avons déposé un amendement en séance qui allait en se ce sens et que le maire a refusé de soumettre au vote des conseillers municipaux.

N’omettez pas de le dire à vos commerçants quand vous faites vos courses. Le maire a refusé de porter la gratuité de 30 mns à 1 heure les jours de semaine. Il limite cette disposition au samedi ce qui est très insuffisant.

France 3, intervention sur l’hôpital Saint Roch et son avenir.

 

Nous avons voté pour, comme les autres oppositions, la transformation de l’hôpital Saint Roch en commissariat central associant la police nationale, la police municipale et le centre de supervision urbain.

Nous assurons ainsi l’affectation de ce bâtiment au service public plutôt qu’aux promoteurs immobiliers.

J’aurais souhaité qu’une partie doit consacrée à la création d’un EHPAD mais finalement ce sont une soixantaine de logements seront construits et affectés à des policiers.

65 policiers sont attendus à Nice mais refusent cette affectation à cause de la cherté du logement. Si cette réalisation se fait ce sera un prétexte de moins pour l’État pour ne pas honorer ses engagements.

Conférence de presse du 5 juin 2019

 

Coût du stationnement : les premiers effets d’un long combat !

La réforme du stationnement sur voirie à Nice a débuté en 2017 sous la houlette de Gaël Nofri, conseiller municipal.

Cette réforme est intervenue après le « flop » de la mise en place du stationnement intelligent avec des horodateurs nouvelles générations qui n’auront quasiment jamais servi mais auront coûté cher à la collectivité.

Le groupe des élus « Un Autre Avenir pour Nice » a organisé deux conférences de presse :
– Jeudi 22 février 2018 sur le thème :
Stationnement : Une alternative plus simple, plus juste, moins chère
– Jeudi 7 mars 2019 sur le thème :
Crise du commerce de proximité : lettre ouverte aux commerçants

Nous avons également déposé un vœu
demandant l’allongement de la durée de gratuité du stationnement en voirie de 30 minutes à 1 heure. En effet, nous considérons que le commerce niçois doit être « vraiment »soutenu.

La réponse du maire avait été nette : « NON ! Il n’en est pas question ! » laissant ensuite son adjoint chargé du stationnement, Gaël Nofri, vanter les mérites de cette réforme.
Ce vœu n’a été voté que par les élus suivants : Patrick Allemand, Christine Dorejo, Paul Cuturello et Fabrice Decoupigny. Les autres élus ont voté contre le vœu qui a donc été rejeté.

Là dessus nous avons adressé aux commerçants le 12 mars 2019 une lettre ouverte pour les informer de ce qui s’était passé.

Nous avons appris par la presse les 1er juin (Nice Matin) et 3 juin 2019 (CNews) que finalement, les samedis, la durée du stationnement gratuit sera étendu à une heure au lieu de 30 minutes comme nous l’avions proposé à l’occasion du vœu.
Les samedis, les tarifs seront ramenés à 1 euros de l’heure à partir de la 2ème heure (au lieu de 2,60 euros), comme nous l’avions proposé.
Enfin, toujours les samedis, la durée de stationnement autorisé passe quant à elle de 2h15 à 3h15 (nous avions nous proposé 4h).

C’est donc bien l’opposition qui est à l’origine de l’inflexion de la politique du maire et cela méritait d’être rappelé. Un maire qui propose au prochain conseil municipal une disposition contre laquelle il a lui même voté le 7 février. Le ridicule n’a jamais tué personne