Pauvreté à Nice, des chiffres alarmants

Il y a à Nice 74 000 personnes vivant sous le seuil de pauvreté, soit une sur cinq révèle l’Observatoire des inégalités. Dans un quartier le taux atteint 81%. Il s’agit de la résidence sociale Nicea , l’ancienne Sonacotra pour être clair. C’est le 4eme chiffre le plus élevé de France derrière Paris 310 000, Marseille 210 000 et Toulouse 98 000.
Si l’on regarde la situation en terme de proportions ce n’est pas la même. Des communes de la Réunion approchent les 50%, Aubervilliers 44%, Roubaix 43%. Par contre Paris se situe aux alentours de 15%. Avec une personne sur cinq sous le seuil de pauvreté, il n’y a pas de quoi pavoiser à Nice.
Cela ne peut que nous encourager à nous interroger sur la pertinence de notre modèle économique.
Voilà ce que le plan de relance devrait prendre en compte prioritairement pour faire de Nice une ville pour tous.

330 affaires de violences sexuelles sont étudiées révèle Roxana Maracineanu

La ministre déléguée en charge des Sports, dévoile l’ampleur du phénomène et affirme que des « fédérations sportives et des cadres d’Etat » ont incité les victimes à se taire dans certaines affaires.
Du judo au football amateur, en passant par le patinage artistique et l’équitation, les révélations sur des affaires de violences sexuelles dans le monde du sport se sont multipliées dans la presse depuis un an.
Ce qui est incroyable, c’est non seulement le chiffre, 330 affaires actuellement étudiées, mais aussi le fait que d’après la ministre, certaines affaires remontent parfois à plus de 10 ans, n’ont jamais été traitées parce que des victimes n’ont pas été entendues ni écoutées.

Carnaval annulé : un nouveau coup dur

Le roi des animaux ne se promènera pas sur la place Masséna cette année. L’édition 2021 du Carnaval de Nice est annulée.
Cette annonce, en elle même, ne constitue pas une surprise. La densité de la foule est bien entendu fortement contre-indiqué. Les carnavaliers ne seront que peu touchés par cette décision. Ils vont être indemnisés ce qui est logique.
Ce qu’il faut mesurer ce sont les dégâts collatéraux.
Dans l’hypothèse où le confinement est complètement levé le 20 janvier et que les bars, les restaurants et les hôtels sont autorisés à rouvrir, ils vont commencer par un mois de février calamiteux alors que février est un temps fort de la saison touristique en temps normal.
Il en sera de même pour l’activité aéroportuaire et tous ses emplois induits, pour l’activité Airbnb et bien d’autres domaines.
Décidément, on n’en sort pas.

Redémarrage de l’activité commerciale, nous devons tous être responsables

L’ ouverture des commerces de proximité est une bonne nouvelle pour l’économie et pour la cohésion sociale. Elle était très attendue.
Ceci dit il ne faudrait pas confondre réouverture des commerces avec les 3J ou l’ouverture des soldes pour ne pas vivre un 3eme désastre sanitaire.
Chacun d’entre nous doit faire preuve de responsabilité afin de lisser nos achats en jouant sur les amplitudes d’ouverture des magasins, en essayant de ne pas trop flâner en intérieur.
Bons achats et prenez soin de vous… et des autres.