Résultats de la réouverture exceptionnelle des délais d’inscription sur les listes électorales


RepubliqueFrancaise

Bernard CAZENEUVE a rendu public les résultats de la réouverture exceptionnelle des délais d’inscription sur les listes électorales. Grâce à cette réforme, 800 000 français qui auraient été mal inscrits ou non-inscrits ont pu voter s’ils le souhaitaient les 6 et 13 décembre dernier.

Le bilan de cette réforme, issue d’un initiative de la députée Elisabeth POCHON, est désormais tiré : les Français se sont pleinement saisis de cette possibilité.

Au total, 800 000 Français ont bénéficié de cette réforme :
• 200 000 personnes ont pu s’inscrire grâce à la révision exceptionnelle : ce sont des personnes nouvellement inscrites, soit parce qu’elles se sont inscrites pour la première fois, soit parce qu’elles se sont réinscrites après une période d’interruption ; Ces personnes n’auraient pu voter sans cette mesure ;
• La réforme a permis à un certain nombre d’électeurs de s’inscrire dans la commune où ils venaient d’emménager, facilitant ainsi leur possibilité de voter. Ce nombre est de l’ordre d’un peu plus de 600 000.

S’agissant en particulier de l’inscription en ligne sur les listes électorales :
• A la fin du mois de septembre, sur l’ensemble des 9 premiers mois de l’année 2015, le nombre d’inscriptions sur les listes électorales en ligne avait dépassé celui de l’année 2014 entière ;
• Une très forte augmentation des inscriptions a eu lieu au mois de septembre 2015 : elles ont été multipliées par dix par rapport à un mois normal. 5 000 inscriptions en ligne sont enregistrées en moyenne par mois sur les 8 premiers mois de l’année 2015, en septembre, ce chiffre a été de 49 996.

Le succès incontestable de cette première étape conforte le Gouvernement dans la poursuite de la réforme des listes électorales qui, en rapprochant la date butoir pour s’inscrire de l’échéance du scrutin, vise à rapprocher les Français des urnes et développer la participation électorale et à renforcer la démocratie.

Le retrait de Jacques VICTOR est une perte pour la Gauche niçoise

 

J’apprends la décision de Jacques VICTOR de ne pas se représenter aux prochaines élections départementales. Je tiens à rendre hommage à toute l’action politique de ce militant communiste avec lequel j’ai eu l’honneur d’être élu au Conseil général des Alpes-Maritimes en 1998, puis en 2004.

Nous avons mené de nombreux combats communs tant les questions posées à nos cantons voisins étaient proches en matière de logement, de transports, de politique de la ville. Nous les avons mené ensemble face à la Droite et à l’extrême droite au nom de ce que nous pensions être l’intérêt de nos concitoyens.

Des divergences sur la politique nationale nous ont récemment éloignés mais cela n’altère en rien l’estime que je lui porte. Il demeurera la dernière personnalité de la grande tradition communiste des quartiers Est de notre ville de Nice, dans le sillon tracé par Virgile BAREL et Charles CARESSA.

Je demeure persuadé que si la main tendue au Front de Gauche par le Premier Secrétaire fédéral du PS, Xavier GARCIA pour un accord local avec des candidatures uniques de la Gauche avait été saisie, le Parti socialiste n’aurait jamais présenté de candidat dans le canton de Jacques VICTOR.

Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur
Président du groupe « Un Autre Avenir pour Nice »

Logement : les amnésies de Sarkozy

 

Je ne cesse pas d’affirmer, durant chacune de mes réunions publiques, que l’une des hypothèses majeures du sarkozysme suppose une amnésie des citoyens. Mais il existe désormais un ennemi impitoyable. Celui-ci, comme le dirait si bien F. Hollande, ne sera jamais candidat, ne fera jamais campagne, mais est tellement utile à la démocratie ! J’ai   nommé l’Internet !

Hier soir, dans l’émission Des paroles et des Actes, Nicolas Sarkozy avait des difficultés avec les chiffres, il se trouvait en délicatesse avec … ses propostions de 2007. La fatigue et le découragement de la campagne aidant, était-il, à ce point, frappé d’amnésie ?

Premier « oubli » : Il y a une crise du logement ! Il l’a donc redécouverte, en s’offusquant que certains de nos concitoyens dépensent jusqu’à 40% de leur revenu pour se loger. Pourtant, c’est lui qui est au pouvoir depuis cinq ans et c’est sa politique qui a mis du charbon dans la chaudière des prix : les aides à l’investissement locatif sans contrepartie sociale ont eu un effet inflationniste certifié par la Cour des Comptes elle-même. Pourtant, c’est lui qui a mené une politique du « tous propriétaires » à coups de cadeaux fiscaux : la déductibilité des intérêts d’emprunt créée en 2007 coûtera en tout 11 milliards d’euros avant de s’éteindre en 2016 ! Pourtant, c’est lui qui a coupé les vivres du logement social : en 2012, l’aide à la pierre pour un logement social traditionnel c’est 1 euro ! C’était plus de 7 000 euros en 2000 !

Deuxième « oubli » : Il manque des logements en France. Il ne s’en est guère souvenu au cours de l’émission, citant un chiffre de 500 000 logements manquants alors que la réalité est au double, soit près d’un million de logements qui font défaut aujourd’hui à notre pays.

Troisième « oubli » : La division des droits de mutation – perte de recettes pour les collectivités territoriales – doit être compensée par l’Etat, c’est une obligation constitutionnelle. Voilà qui coûte la bagatelle de 5 milliards d’euros qui viennent creuser le déficit de l’État.

Quatrième « oubli » : Il n’a pas d’idée ! Alors il reprend celles des autres : encadrement des loyers, taxation progressive des terrains constructibles laissés nus. Ces propositions ont été annoncées par François Hollande au mois de janvier (annoncées au Bourget et à la Maison des Métallos). Au même moment, le Sénat de gauche adoptait des amendements allant dans le même sens, tous rejetés à l’Assemblée Nationale par … la majorité présidentielle. En avril, le candidat Sarkozy les reprend à son compte ! Cherchez l’erreur…

Cinquième « oubli » : Sarkozy-Pinocchio agite le spectre de la loi de 1948 de blocage des loyers. Il n’a pourtant jamais été question de quelconques mesures administratives ou « soviétiques » ! François Hollande s’est prononcé de façon constante et répétée depuis janvier pour un encadrement des loyers de relocation et de première mise en location. Il serait fondé sur le loyer de voisinage pour un logement équivalent grâce à des observatoires des loyers.

Le 6 mai, en votant massivement pour F. Hollande, il faudra lui rafraîchir énergiquement la mémoire.

Dérapage de Lionnel Luca : Patrick Allemand demande à l’UMP de condamner

Les nouveaux dérapages injurieux de Lionnel Luca confirment que la victoire de François Hollande est proche.

N’était-il pas, en 1998, lors du vendredi noir, l’un des 5 maires du département à avoir appelé à une alliance avec le Front national ? Cette manœuvre n’avait pourtant pas empêché la victoire de Michel Vauzelle.

Une fois de plus, sentant le vent de la défaite, le député de la droite populaire franchit un cap supplémentaire dans l’inadmissible. Il injurie à présent la compagne de François Hollande en la nommant, lors d’un lapsus volontaire, Valérie « Rottweiler » et en ajoutant « et c’est pas sympa pour le chien ».

Je demande au Président départemental de l’UMP, Christian Estrosi, qui lui-même a subi récemment des attaques personnelles sur sa famille, de condamner sans appel cette déclaration indigne d’un parlementaire.

 

Patrick Allemand

Secrétaire fédéral du Parti Socialiste des A-M