Communiqué de presse envoyé à l’issue de l’intervention de Christian Estrosi au cours de cette même conférence de presse

 

Opération d’Intérêt National : la Région est prête à aider à une véritable concertation, mais pas à en cautionner un simulacre..


Le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur considère que l’ouverture de la phase de concertation sur le devenir de la Plaine du Var – tant attendue par les populations et l’ensemble des acteurs concernés – est indispensable.

J’invite les élus régionaux à y participer et je souhaite qu’au-delà des trois ateliers thématiques prévus soient organisés des réunions territoriales de proximité pour que le grand public y soit associé et que la concertation ne devienne pas une affaire d’initiés.

En revanche, si la concertation se déroule dans l’état d’esprit que Christian ESTROSI a décrit à la conférence de presse d’aujourd’hui, il y aura un problème.

Le Député-maire, Président de Nice Côte d’Azur, a en effet déclaré : « Si on me dit que le M.I.N. il faut le construire à la Baronne, de façon longitudinale plutôt que transversale, j’y réfléchirai. Si on me dit que le M.I.N. ne doit pas aller à la Baronne, je le ferai quand même à la Baronne. Voilà l’idée que je me fais de la concertation ».

Ce n’est certainement pas l’idée qu’ont Michel VAUZELLE et notre exécutif de la concertation, ni de la démocratie participative, et nous ne cautionnerons pas un simulacre de concertation.

Patrick ALLEMAND
Premier Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Vice-président délégué aux Relations Internationales, Europe et Euro-Région

Conseil de quartier numéro 9 : une comédie humaine

 

A l’espace Garibaldi s’est déroulé ce soir le conseil de quartier numéro 9, qui regroupe les quartiers du Port, de Riquier et celui du Mont Boron.
Une cinquantaine de personnes était présente. C’est Pierre Paul Léonelli qui préside désormais cette réunion et ce, par décision du maire dans son arrêté du 9 Septembre.
Stupeur chez pas mal de participants, puisque, jusqu’à présent, c’était Denise Fabre qui assumait cette lourde charge. Tout naturellement, personne n’avait été prévenu : c’est cela la démocratie estrosienne !
Il est vrai que cela témoigne de la part du Maire d’un certain sens politique : il y avait de nombreux mécontents dans la salle et Paulo est un vieux briscard, plus aguerri à des salles conflictuelles que notre présentatrice nationale.
Les amabilités ont fusé. Le dénommé Vardon, identitaire et désormais bien identifié, n’hésitant pas à traiter notre adjoint à la propreté … de clown !
La coulée verte a été évoquée avec son lot de fantasmes. Elle coûtera finalement 30 millions d’euros, mais ce n’est pas le pire des projets d’Estrosi même s’il s’est mis en tête de grillager l’ensemble pour le « sécuriser ». Les jeunes apprécieront, les touristes aussi. D’autres se sentiront peut-être rassurés.
L’organisation de la séance est plutôt bonne, les services rodés, les diaporamas électroniques défilent. On apprend que les travaux seront terminés … fin 2013. Nous serons alors en pleine campagne électorale mais … cette coïncidence de calendrier est bien évidemment fortuite !
Cependant, la salle gronde lorsque vient la question des parkings. Eh oui ! Les grands champions de l’Estrosie sont, en fait, de tristes petits joueurs ! Ils vont supprimer un parc entier de stationnement tandis que ceux censés les remplacer, le parking Sulzer et le parking Foderé ne sont pas encore construits !
Puis vient de la salle l’autre gros problème : le centre Constanzo. Notre très expérimenté Adjoint botte habilement en touche en annonçant une réunion spéciale « à venir » pour en parler. Cela permet toujours de gagner du temps en attendant la lente dégradation des bâtiments concernés …
La cohabitation entre les restaurants et les riverains du port n’est pas non plus un long fleuve tranquille. Les uns se plaignent que les riverains sont garés dans les espaces livraisons, et les autres que les livreurs stationnent en double file.
Lors d’un joli dérapage verbal, une riveraine a indiqué, à propos des paraboles, que celles-ci, pas plus que les portes mauresques, ne faisaient « couleur locale ». Encore une dont le cœur doit balancer entre le FN et les identitaires !
En clair, le résumé d’une petite société, avec ses excès, ses couleurs.

Le conseil de quartier, c’est la « vraie vie ».

Règle d’or : ESTROSI ferait mieux de s’occuper de Nice plutôt que de la France

 

Communiqué de presse

Règle d’or :

ESTROSI ferait mieux de s’occuper de Nice plutôt que de la France

J’apprends avec stupéfaction que Christian ESTROSI propose un référendum sur la règle d’or établissant un contrôle des déficits budgétaires. En bon sarkozyste, le Député-maire de Nice veut mettre l’opposition nationale en difficulté et en même temps se donner l’image d’un bon gestionnaire rigoureux.

Ce qu’on peut reconnaître à Christian ESTROSI, c’est qu’il ose tout.

Sous sa présidence, l’encours de la dette du Conseil Général des Alpes-Maritimes est passé de 53 millions d’euros à 800 millions d’euros entre 2003 et 2008.

Depuis 2008, le déficit de la Ville de Nice et de la Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur, en cumulé, est passé de 658 millions d’euros à 1,019 milliards d’euros.

Les déficits abyssaux qu’il a creusés, là où il est en situation de gestion, lui ôtent toute légitimité pour se mêler de ce débat national. Il ferait mieux de commencer par appliquer cette règle d’or à lui-même, en cessant son gaspillage des fonds publics, et tout cela malgré la hausse de 17% des impôts locaux qu’il a imposé à tous les niçois.

Patrick ALLEMAND
Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

La rébellion des communes des AM contre le schéma départemental de coopération intercommunale.

Je suis à nouveau intervenu auprès  du préfet des Alpes-maritimes à propos du Schéma Départemental de Coopération Intercommunale. Proposé par son prédécesseur à la CDCI du 22 avril 2011, il avait été l’objet d’un vote favorable le jour même et ce, malgré mon intervention et celle d’André Aschieri alertant la Commission sur un certain nombre de points.

J’avais dénoncé à l’époque un évident manque de concertation ainsi qu’un blocage de l’ensemble du département. En effet, le périmètre, tel qu’il est défini, induit une partition Nord-Sud dont plusieurs communes du haut pays ne veulent pas.

Il m’avait été répondu par Monsieur le Préfet Lamy que chaque maire avait été consulté et que le schéma proposé était l’aboutissement de cette consultation.

J’ai ensuite formulé auprès du préfet Drevet, dès sa  prise de fonction, un recours gracieux , en date du 15 juin, lui demandant de rapporter l’arrêté du 21 avril 2011 portant délimitation du périmètre de la Métropole dénommée « Métropole Nice Côte-d’Azur ». Il m’a répondu, par lettre du 7 juillet, réfutant point par point tous mes arguments et démontrant la légalité de la procédure suivie.

Effectivement, il a démontré que, sur le plan strictement légal, les trois conditions cumulatives nécessaires pour apprécier le bien fondé de la création d’une métropole étaient réunies. Pour justifier la compatibilité de la Métropole avec le SDCI, il indique que : «la même logique a amené [Monsieur Allemand], lors de l’élaboration du SDCI, à proposer la constitution d’intercommunalités verticales, afin de partager au mieux les richesses concentrées sur le littoral ». Mais le Préfet rappelle que ce rôle de redistribution et de solidarité territoriale est celui du Conseil Général. Sur ce motif très formel, ma demande de recours gracieux a donc été rejetée.

Parallèlement, le Conseil Régional, dans sa séance du 24 juin, a émis un avis négatif consultatif, sur le périmètre de la Métropole. Monsieur Estrosi, piqué au vif, s’est autorisé à affirmer que ce faisant, la Région avait outrepassé ses compétences et commis une ingérence inadmissible dans les affaires du département des Alpes-Maritimes.

Cependant, on voit aujourd’hui la réalité du terrain et celle-ci reste, à mon sens, la seule référence à retenir.

Ce découpage est peut être légal sur le plan de la procédure, mais j’affirme qu’il se révèle politiquement illégitime. Pourquoi ?

Appelés à se prononcer sur la proposition de l’Etat, les Conseils municipaux des communes de notre département ont voté. Le résultat est sans appel : 11 communes ne se sont pas prononcées, 40 communes ont voté la proposition et, surtout, 112 communes l’ont rejetée ! Même schéma concernant les syndicats intercommunaux. Sur 38 d’entr’eux, 3 ont voté la proposition mais … 35 l’ont rejetée. Parmi les Établissements Publics de Coopération Intercommunale, le résultat est similaire : sur les 14 Établissements, 3 ont voté la proposition mais … 11 l’ont rejetée.

C’est un fait sans précédent.

Les représentants élus du peuple, toutes sensibilités politiques confondues, ont massivement rejeté la proposition de l’Etat creusant un peu plus le fossé entre celui-ci et les élus locaux. C’est une véritable crise de la démocratie locale.

J’ai donc demandé au préfet de réunir en urgence la CDCI et, dans l’attente de cette réunion, de suspendre l’arrêté portant périmètre de la Métropole Nice Côte d’Azur. Mon idée est d’effectuer une remise à plat de l’ensemble afin que nous puissions travailler collectivement à une proposition plus conforme aux attentes des élus locaux.

Je suis désormais en attente de sa réponse.

 

Communiqué de presse :

DEPLACEMENT DU KIOSQUE A MUSIQUE : REACTION DE PATRICK ALLEMAND
 
Dans un courrier daté du 23 août, j’ai demandé à Christian ESTROSI de surseoir à la mise en œuvre de sa décision consistant à déplacer le kiosque à musique, actuellement au jardin Albert Ier vers la place Pierre Gautier.
 
Plusieurs arguments motivent ma demande :
 
La place Pierre Gautier est totalement minéralisée alors que le kiosque à musique est actuellement à l’ombre de pins parasols, ce qui rend la station, notamment des personnes âgées, beaucoup plus agréable, notamment l’été par fortes chaleurs.
 
La place Pierre Gautier ne peut, au niveau paysager et urbanistique, tolérer un équipement, aussi intéressant soit-il, d’un tel volume, qui va « boucher » toute perspective visuelle sur le Palais Sarde, un de nos fleurons architecturaux, pour les promeneurs du cours Saleya, ou ceux arrivant du quai des Etats Unis.
 
Cet endroit semble totalement inapproprié. Il me paraîtrait plus judicieux d’attendre la réalisation de la coulée verte pour éventuellement envisager le déplacement du kiosque à musique à un autre endroit le long de cette nouvelle réalisation et conserver ainsi un lieu d’animation. Vous conviendrez par contre que le Vieux Nice n’en manque pas et que la présence de ce kiosque ne constituera pas de ce point de vue, une plus-value.