Les festins et les fêtes patronales doivent être maintenus

 

On en finit pas de sauter d’une contradiction à l’autre dans l’administration de cette crise sanitaire du Covid 19.

Le 11 juillet, les boîtes de nuit vont rouvrir et il fallait bien que cela arrive un jour malgré l’impossibilité de respecter la distanciation sociale. En général les jeunes n’y vont pas pour ça.

Le même 11 juillet, The Avener, notre célèbre DJ niçois offrira un live streaming à partir de 21h30 depuis la tour Bellanda. Le son sera gratuit sur le quai des Ponchettes où les jeunes vont se précipiter par centaines.

Et dans le même temps on apprend que dans plusieurs villages du haut pays on arrive pas à assurer la tenue des traditionnelles fêtes patronales ou on les ampute des bals ( pas de la messe).

Or ces fêtes patronales font partie intégrante de notre identité et de notre histoire locale. C’est le moment privilégié où les familles de retrouvent, la population permanente, essentiellement des retraités étant rejointe à cette occasion par les actifs qui habitent à Nice.

Certes il ne faut prendre aucun risque mais personne ne me fera croire qu’un festin sois chapiteau venté est plus dangereux pour la circulation du virus Covid-19 qu’une boîte de nuit surchauffée ou un mega concert sur la colline du Château

Je propose donc que la métropole aide les communes et les comités des fêtes à respecter les gestes barrières en fournissant gratuitement les jours de festins des masques et du gel hydro alcoolique à la population.

Ne laissons pas tomber nos soignants !

Ce n’est pas de casseroles dont ils ont besoin mais de « liquide ».
J’étais à leur côté hier soir avec Nice au Cœur. Leurs revendications sont justes. Leurs salaires doivent être revalorisés et leurs carrières plus attractives dans un secteur où on manque de personnels.

Il faut soutenir ce mouvement social jusqu’au bout. Prochain rdv sans doute le 14 juillet.

Ne laissons pas tomber nos soignants !

 

Ce n’est pas de casseroles dont ils ont besoin mais de « liquide ».
J’étais à leur côté hier soir avec Nice au Cœur. Leurs revendications sont justes. Leurs salaires doivent être revalorisés et leurs carrières plus attractives dans un secteur où l’on manque de personnels.

Il faut soutenir ce mouvement social jusqu’au bout. Prochain rdv sans doute le 14 juillet.

Les enseignements du scrutin municipal au plan national : dégagisme, écologistes, gauche, femmes.

Le dégagisme, cette nouvelle notion apparue avec l’élection d’Emmanuel Macron, puis de son armada de députés LREM venus de tous horizons se poursuit.

Les élections européennes avaient confirmé cette tendance avec la première place du Rassemblement National et la poussée d’EELV, achevant pouvait-on penser la dislocation du débat classique gauche droite.

Les élections municipales permettent de tirer un certain nombre d’enseignements.

Le PS a plutôt bien résisté, gardant Paris, Nantes, Lille et reprenant à la droite Nancy souvent avec des coalitions avec les écologistes. Même si les écologistes ont pris au PS Poitiers et Strasbourg, leur progression se fait surtout aux dépens de la droite. c’est le cas de Bordeaux, Lyon, Annecy. Demeure le cas particulier de Marseille qui n’est pas encore définitivement acquis à la gauche.

Ça a donc vraiment bougé à la tête des plus grosses villes de France. Que ce soit au niveau des étiquettes politiques, mais aussi et surtout du profil des nouveaux maires élus ou réélus dans les villes de plus de 100.000 habitants, on constate un renouvellement assez important par rapport aux équipes précédentes.

Trois ans après avoir semblait balayés par le « nouveau monde » promis par LREM, la balance penche désormais clairement à gauche dans les villes de plus 100.000 habitants. 57% sont tenues désormais par la gauche. Et si l’on ne regarde que les dix plus grandes, seules deux d’entre elles auront des maires de droite après ces élections municipales. Mais les équipes gagnantes sont souvent le reflets de coalitions agrégeant des militants de partis avec des personnes engagées dans le monde associatif assez loin des schémas classiques.

Enfin les électeurs et électrices ont utilisé un autre moyen pour continuer dans le dégagisme ambiant : les femmes. À l’issue des élections, cinq des dix plus grandes villes de France seront dirigées par des femmes. La plus inattendue, c’est sûrement Jeanne Barseghian à Strasbourg. À Paris, l’élection d’Anne Hidalgo était attendue tout comme celles de Johanna Rolland à Nantes ou celle de Martine Aubry à Lille. Il reste beaucoup de suspense à Marseille concernant la mairie mais la seule certitude, c’est qu’une femme sera à la tête de la ville.

Les enseignements du scrutin municipal au plan national :

dégagisme, écologistes, gauche, femmes;

Le dégagisme, cette nouvelle notion apparue avec l’élection d’Emmanuel Macron, puis de son armada de députés LREM venus de tous horizons se poursuit.

Les élections européennes avaient confirmé cette tendance avec la première place du Rassemblement National et la poussée d’EELV, achevant pouvait-on penser la dislocation du débat classique gauche droite.

Les élections municipales permettent de tirer un certain nombre d’enseignements.

Le PS a plutôt bien résisté, gardant Paris, Nantes, Lille et reprenant à la droite Nancy souvent avec des coalitions avec les écologistes. Même si les écologistes ont pris au PS Poitiers et Strasbourg, leur progression se fait surtout aux dépens de la droite. c’est le cas de Bordeaux, Lyon, Annecy. Demeure le cas particulier de Marseille qui n’est pas encore définitivement acquis à la gauche.

Ça a donc vraiment bougé à la tête des plus grosses villes de France. Que ce soit au niveau des étiquettes politiques, mais aussi et surtout du profil des nouveaux maires élus ou réélus dans les villes de plus de 100.000 habitants, on constate un renouvellement assez important par rapport aux équipes précédentes.

Trois ans après avoir semblé balayés par le « nouveau monde » promis par LREM, la balance penche désormais clairement à gauche dans les villes de plus 100.000 habitants. 57% sont tenues désormais par la gauche. Et si l’on ne regarde que les dix plus grandes, seules deux d’entre elles auront des maires de droite après ces élections municipales. Mais les équipes gagnantes sont souvent le reflets de coalitions agrégeant des militants de partis avec des personnes engagées dans le monde associatif assez loin des schémas classiques.

Enfin les électeurs et électrices ont utilisé un autre moyen pour continuer dans le dégagisme ambiant : les femmes. À l’issue des élections, cinq des dix plus grandes villes de France seront dirigées par des femmes. La plus inattendue, c’est sûrement Jeanne Barseghian à Strasbourg. À Paris, l’élection d’Anne Hidalgo était attendue tout comme celles de Johanna Rolland à Nantes ou celle de Martine Aubry à Lille. Il reste beaucoup de suspense à Marseille concernant la mairie mais la seule certitude, c’est qu’une femme sera à la tête de la ville.