Protéger les pompiers doit être un objectif commun au delà des clivages politiques

 

Les chiffres ont de quoi interpeler. Les agressions de pompiers ont augmenté de 280% en dix ans.
En France, elles ont augmenté de 21% en 2019. Le résultat est encore plus catastrophique dans les Alpes Maritimes où la hausse est de 30%, un paradoxe dans un département dont les élus placent la sécurité en priorité numéro un de leur action politique.

Le réalité du terrain est bien éloignée des discours incantatoires.

Une commission sénatoriale a rendu des conclusions intéressantes sur un certain nombre de mesures (18) à prendre mais les décisions tardent.
Il s’agit d’un plan en trois axes : prévenir les violences, d’agir lorsqu’elles surviennent et de réparer ensuite la conséquence des violences.

Le plus inquiétant est le fait que le champ de ces violences s’étend. Auparavant c’était des caillassages dans les cités avec le traditionnel discours des responsables politiques sur le « nous ne cèderons rien, non à la République qui recule, etc).
Désormais c’est plus compliqué, des agressions peuvent intervenir partout dans la ville en général à la suite d’incivilités.

Il y a un énorme travail de prévention et d’information sur le rôle des pompiers à effectuer. Car il faut bien rappeler que les pompiers sont là pour nous secourir, pour sauver des vies et non pour risquer la leur.

Reste cette énigme : pourquoi dans les Alpes-Maritimes les agressions ont augmenté de 30% en un an, soit bien plus que la moyenne nationale ?

Bonne chance à OPUS

 

J’ai choisi de partager ce post pour aider au démarrage de la start up Opus qui commence cette année.

Je pense que les élus, lorsqu’ils le peuvent, doivent aider les « start up ». Parce qu’il faut aider ceux qui prennent des risques et en même temps militer pour l’emploi de demain. Bonne chance à OPUS.

Si vous avez des ami(e)s qui veulent devenir auto entrepreneur dans la prestation de service du transport routier (chauffeur SPL, PL, VL, Cariste et manutention) et dans la sécurité ( Agent de sécurité, Hôte / hôtesse de sécurité, agent SSIAP, Agent cynophile ) Et qui veulent être libre, gérer leur revenu et leur temps faites les rejoindre l’aventure OPUS en partageant un Maximum….
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Nous aiderons au démarrage des « start up » à Nice. Rejoignez #niceaucoeur

Interdiction des terrasses chauffées : ma réaction

J’apprends par la presse que la métropole Nice Côte d’Azur va se saisir du dossier de l’interdiction des terrasses chauffées pour les restaurants à Nice.

Effectivement, si Rennes a la capacité de mettre en œuvre cette mesure, Nice doit également pouvoir le faire, le climat étant plus tempéré ici que nulle part ailleurs en France.

Toutefois, si la métropole Nice Côte d’Azur s’inspire du modèle rennais, qu’elle aille jusqu’au bout et qu’elle ne s’arrête pas à cette disposition.

A Rennes, nous trouvons également dans les quartiers :
– des pôles de santé,
– une information transparente sur la pollution avec des mesures de surveillance de la qualité de l’air, notamment pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules,
– des mesures spécifiques pour les véhicules ayant la vignette « crit’air »,
– des jardins familiaux et partagés en quantité,
– le contrôle des fumées du crematorium,
– etc.

Bien sûr, il faut réduire la consommation d’énergie en terrasse mais ne tombons pas dans le piège de l’arbre qui cache la forêt.

Patrick ALLEMAND

Deux chiffres calamiteux en 2019

 

En 2019 il y aura eu 149 féminicides contre 121 en 2018. La France a découvert véritablement ce mot cette année grâce à une médiatisation plus importante. Les médias, les associations, le gouvernement… En 2019, tous ont participé au débat sur les violences conjugales et sur le féminicide, notamment au moment du Grenelle qui leur était consacré en novembre dernier. Ce Grenelle a débouché sur des mesures concrètes qui sont des avancées même si dans sa large majorité, le secteur associatif les juge insuffisantes.

En 2019, 59 policiers se sont suicidés en activité. Dégradations des conditions de travail, heures supplémentaires impayées, vie de famille sacrifiée, fonction sociale moins reconnue, opérations de maintien de l’ordre à répétition, agressions plus fréquentes et plus violentes. Les causes sont multiples et ce n’est pas le maintien d’un régime spécial de retraite qui réglera la question.

En hommage à Salomé qui fut la 100eme femme à mourir cette année par féminicide. C’était à Cagnes sur Mer. Nous étions nombreux à y être allés.