Les confitures d’agrumes, ça fait partie de Nice.

Bien sur nous ne sommes plus dans les années 50 et les agrumes ont reculé dans les quartiers Est de la ville au fur et à mesure que le béton progressait.
Des espaces entiers de citronniers et orangers ont disparu. Les HLM de Saint Roch sont arrivés, puis la cité Roquebillière a aussi été construite. Dans d’autres quartiers de Nice, il en a été de même.
Les agrumes ont reculé mais n’ont pas disparu.
Les citronniers et les orangers ont trouvé refuge dans les petits jardins privatifs des maisons niçoise et y prospèrent.
Et quand arrivent les mois de janvier et février, c’ est le moment de la récolte et des confitures d’orange ou d’oranges amères.

L’Affaire du Siècle

À l’origine c’était une plainte déposée par Greenpeace France, Notre affaire à tous, Oxfam France et la Fondation Nicolas Hulot (qu’il ne faut pas sous estimer)
Le tribunal administratif de Paris a rendu ce mercredi 3 février 2021 son jugement dans l’Affaire du Siècle. Après deux ans de mobilisation la justice a reconnu la responsabilité de l’État français dans la crise climatique !
L’État est condamné pour carence et jugé responsable de préjudice écologique, et son non-respect de ses engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais illégal ! Il faut remettre la France dans une trajectoire compatible avec l’accord de Paris.
Ce jugement est très important et on en mesure encore mal les conséquences.En fait Nicolas Hulot, à travers cette plainte à obtenu de la justice ce qu’il n’avait pu obtenir politiquement.
Le tribunal administratif a reconnu le réjucide écologique et de donne deux mois pour statuer sur la question de l’injonction à en faire davantage.
En effet des victimes directes des changements climatiques en France pourraient semble t’il pouvoir demander réparation à l’Etat.
Ceux qui connaissent bien ce dossier sont les bienvenus pour contribuer au débat et enrichir nos connaissances sur cette Affaire du Siècle.

Nice Paris : le retour du train de nuit.

Le 9 décembre 2017, le train de nuit le train bleu Nice Paris effectuait son dernier voyage après avoir été supprimé par la SNCF.
Nous avions été nombreux à juger cette décision incompréhensible mais la situation a évolué depuis et le ministre des Transports Jean-Baptiste DJEBBARI a obtenu du gouvernement le financement nécessaire à la relance des trains de nuit.
Une bonne décision. A partir de ce moment il était évident que le Nice-Paris, le plus rentable, serait remis en service. Et le gouvernement a fini par le rétablir.
Ce train était très utilisé, un train de nuit de nuit en couchettes, une arrivée dans la capitale le lendemain matin disponible pour les RDV d’affaires, un week-end, ou une escale pour s’envoler à l’aéroport Charles de Gaulle vers d’autres horizon.
Il m’est arrivé plusieurs fois de l’utiliser pour aller à des réunions nationales le week-end. C’était un voyage sans perte de temps, peu onéreux, qui permettait d’avoir à disposition la journée entière et pour certains, suivant leurs occupations, de retourner le soir même à Nice avec le Train Bleu Paris Nice.
Dans cette longue bataille (près de trois ans) une association n’a jamais baissé les bras, les Amis du Rail et son président, Germain Nallino. Ils n’ont jamais renoncé, lancé pétitions sur pétitions et le résultat est là. Qu’ils en soient remerciés. Ils font un boulot remarquable.

L’ancien couvent de la visitation, dans le Vieux-Nice, sera bien transformé en hôtel de luxe.

Ce dossier, complexe, a fait l’objet de débats passionnés dans l’enceinte du Conseil municipal et notamment d’une vive opposition de la part de Dominique Boy Mottard désormais silencieuse.
Il y avait eu une vive polémique, puisque la réalisation du projet avait été également liée à la libération d’une partie des lieux,, occupée par une association maçonnique qui jouissait gratuitement d’un bail de longue durée.
Pour que l’association y renonce, la Ville avait dû la reloger dans une villa appartenant à la municipalité. Une histoire comme on en voit qu’à Nice.
Sur le front des recours, les riverains du Vieux Nice regroupés au sein de l’association Rey-Serruriers, opposés à ce projet, ont perdu l’ultime manche de leur bataille devant la justice : le permis, accordé par la mairie en 2016, est définitivement validé.

Je souhaite que Moussa soit régularisé

Et j’espère que le préfet des Alpes-Maritimes aura ce geste.
Ce que le patron du « poppies » a fait cette semaine est lamentable.
Faire venir travailler un sans papier à la cuisine sans lui faire comprendre le contexte, le risque qu’il prenait et ce qui pouvait lui arriver est une démarche abjecte.
Aujourd’hui, c’est Moussa qui est la victime collatérale de cette provocation et qui se retrouve avec une Obligation de Quitter le Territoire Français (une OQTF) sous 30 jours , alors qu’il est en France depuis dix ans.