Une bien étrange décision que celle de Jean Castex sur laquelle le maire de Nice demande une dérogation.
En effet il faut tout d’abord préciser que l’accès vers les villages des stations est autorisé. On nous présente cela comme une grande avancée mais les stations sont ouvertes car il y a des services publics, des gens qui y travaillent ( hors métiers liés au ski), des gens qui y habitent et travaillent dans les vallées. Enfin aucune zone du territoire national n’a été mis en quarantaine absolue.
Concernant l’activité ski proprement dite, on aura du mal à nous expliquer qu’une activité sportive de plein air favorise le développement du virus. Il suffit d’interdire les remontées mécaniques fermées, comme les « œufs » et les téléphériques. Les remonte-pentes et les télésièges peuvent fonctionner. Quant à la question des queues, il est préférable de faire la queue en plein air plutôt qu’à la station Jean Médecin de la ligne 2 du tram à une heure de pointe.
Ce serait alors l’après-ski qui poserait problème. Mais de quel après ski s’agit il? Les bars sont fermés, les restaurants sont fermés aussi ainsi que les boites de nuit. Les risques sont donc minimisés. Les gens feront la queue pour aller chez le boulanger, ou faire quelques courses au supermarché en appliquant des règles sanitaires strictes, les mêmes que celles appliquées alors sur le littoral. Il faut une certaine cohérence.
On oppose alors que les gens se retrouveront les uns chez les autres pour passer des soirées ensemble. Mais ne le font-ils pas sur le littoral, notamment à Nice.
Enfin il semble qu’une question de cohérence européenne se pose. On apprend que l’Allemagne et l’Italie vont fermer leurs stations, que de fortes pressions sont exercées sur l’Autriche, la Suisse et l’Espagne à en faire de même. C’est peut être de ce côté que se trouve la vraie raison.
En effet, dans ce contexte, tenir compte de la spécificité de nos stations de ski, qui n’ont rien à voir avec les station des Hautes-Alpes ou des Alpes du Nord et qui exercent une forte attractivité, notamment sur la région parisienne, relève de la gageure. Pourtant rien de tout cela ne se passe dans nos stations dont la clientèle est très majoritairement une clientèle de proximité et la plupart des résidences secondaires appartiennent à des familles niçoises.
En fait Christian Estrosi se livre à une ultime opération de communication alors que le sort de nos stations m’apparaît hélas scellé.
S’il y a un dossier sur lequel Christian Estrosi a utilisé toutes les possibilités pour faire échouer un projet, c’est bien celui-ci.
Il y a eu tout d’abord la séquence concernant les financements provenant de l’étranger, puis il a essayé à deux reprises de faire préempter les locaux pour substituer à la salle de prières une structure d’aide à la petite enfance. Ensuite il a refusé d’appliquer une première fois l’injonction du Tribunal Administratif de Nice qui lui avait demandé d’autoriser cette ouverture. Il a interjeté appel auprès du conseil d’État qui a confirmé le jugement et c’est le préfet Colrat qui, devant le refus de Christian Estrosi, s’était substitué au maire et avait signé l’ouverture provisoire.
Il s’est intéressé ensuite à la manière dont les travaux d’aménagement avaient été exécuté et par quelles entreprises avant de déposer une plainte pour abus de biens sociaux, plainte classée sans suite par le parquet.
Cette fois c’est la cour administrative d’appel de Marseille qui le condamne une nouvelle fois à signer l’ouverture définitive de cette mosquée et il vient d’annoncer qu’il refuserait toujours de signer un acte d’ouverture de cette salle de prières.
Mine de rien, cette plaisanterie a déjà coûté au contribuable niçois plus de 40 000 euros de frais d’avocats, mais ce n’est pas le plus important.
Personne ne l’empêche de continuer à déposer des recours mais par contre il est primordial qu’il applique les décisions de justice. Nous sommes dans un état de droit avec une justice indépendante qui fonctionne au cœur de nos valeurs républicaines. Refuser d’appliquer une décision de justice c’est défier le principe de l’égalité de tous devant la justice et laisser revenir dans le débat ceux qui pensent que « selon que vous soyez puissants ou misérables… » car il n’est pas donné à tout le monde d’avoir la capacité de s’opposer à une décision de justice. Si on veut que notre pacte républicain tienne, il est essentiel que le principe d’égalité devant la justice soit défendu. Le citoyen x s’il est condamné peut faire appel, et puis ensuite s’il est condamné, il applique le jugement. Pourquoi et à quel titre le magistrat de la 5eme ville de France s’exonérerait-il de son application.
Cette attitude ne peut que nuire à l’image des élus et de la justice.
Nous sommes le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, l’occasion de se retrouver Place Garibaldi, à l’initiative du Collectif 06 pour les droits des femmes.
Un peu de légèreté ne peut pas faire de mal. Dès samedi les magasins de jouets pourront recouvrir leurs portes.
Une bonne nouvelle pour le secteur économique et pour tous les bambins qui attendaient le Père Noël
Les magasins pourront rester ouverts jusqu’à 20 heures, voire 21 heures et sept jours sur sept. Cette large amplitude d’ouverture pourra permettre de mieux appliquer les gestes barrières.