Côte d’Azur Habitat : Plus aucun élu de l’opposition au Conseil d’administration !

J’ai observé avec beaucoup d’attention la nouvelle composition du Conseil d’Administration de Côte d’Azur Habitat. On peut constater que les deux anciens présidents y figurent toujours (Dominique Estrosi Sassone et Philippe Pradal) et que seulement deux non niçois font leur entrée (Ladislas Polski et Joseph Ségura).
On note surtout que l’opposition municipale n’y est pas représentée. C’est très grave. Je me souviens que nous nous sommes battus dans les groupes successifs que j ai présidés (Changer d’Ère en 2008 et Un Autre Avenir pour Nice en 2014) pour que l’on puisse y être présent. C’est d’ailleurs ce qui a permis à Paul Cuturello, membre à l’époque du Conseil d’Administration, de monter au créneau sur les dossiers logement à chaque fois que cela était nécessaire.
Je ne comprends pas l’absence de bataille politique publique conduite par le groupe Nice Ecologique pour parvenir à imposer un membre de l’opposition républicaine.
C’est à se demander si le logement de dizaines de milliers de niçois les préoccupe.
On se souvient que

Paul Cuturello

a dénoncé à chaque fois :

– Le peu d’ambition pour rattraper le retard dans la construction des logements sociaux (à peine plus de 11 % alors que la loi en exige 25 %) ;
– Le recours systématique aux VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) pour financer les nouvelles constructions ;
– Les contournements astucieux pour faire gonfler le nombre des constructions (par l’augmentation des logements étudiants par exemple) ;
– Les problèmes récurrents dans les grands ensembles souvent situés en périphérie de la ville : problèmes des facturations d’eau excessives aux Liserons et à Saint Charles, proliférations des rats à Bon Voyage, les Moulins, les Liserons et Saint Charles.
– Le manque de transparence dans l’attribution des logements sociaux, l’opposition n’ayant pas réussi à siéger à la commission d’attribution des logements sociaux dont on ne sait toujours pas qui la préside (cette information ne figurant pas sur le site de Côte d’Azur Habitat).
L’absence de l’opposition à Côte d’Azur Habitat est un très mauvais signal pour la transparence de la gestion et pour les locataires qui venaient nombreux nous interpeller. Vers qui pourront-ils se tourner désormais ?
Les écologistes ne pourront même pas se battre au sein du Conseil d’administration pour faire avancer les dossiers de rénovation énergétique de logements sociaux très dépensiers car mal isolés.

Maraude avec l’équipe « du Café Suspendu »

 

C’était hier soir, une action spécifique destinée à la trentaine de migrants, essentiellement sénégalais ou ivoiriens, qui sont installé à côté de l’église du Vœu.

Ce sont des jeunes très courtois, souvent diplômés, parlant un français impeccable, souvent l’italien ou l’anglais.

Merci aux jeunes du Café Suspendu qui autour de #CamilleSantucci, la cheffe (que je n’arrive pas à taguer) et de Fabienne Boyer, notre inusable co-listiere à Nice Au Cœur, , ont un engagement fort vis à vis migrants.

Restaurer l’autorité de l’ État dans les quartiers

 

C’était l’une des propositions de Nice au Cœur. La reconquête républicaine de quartiers abandonnés, où L’État a reculé, doit être une priorité.

Ce qui vient de se passer aux Moulins hier soir est inadmissible. Un médecin, à fortiori, de SOS Médecins, qui intervient pour visiter un malade, ne peut pas, ne doit pas être empêché d’intervenir. Dans cette période spéciale, où le Covid19 peut frapper à tout moment, c’est mettre en plus en danger la vie d’autrui.

La réponse de Joëlle Martinaux, le refus d’intervenir aux Moulins pour les médecins de SOS est tout autant inadmissible. L’immense majorité des habitants du quartier des Moulins ne mérite pas cette double peine. Ils doivent avoir accès à tous les services de santé y compris SOS le soir.

Et c’est à l’État de le garantir. Et c’est à la ville et à la police municipale de se coordonner pour avoir le maximum d’efficacité, assurer le libre accès des médecins, pompiers dans tous les quartiers et faire respecter le couvre-feu notamment dans les zones de deal. .

La vidéo-protection n’est pas dans ces zones, la réponse adéquate, seule la PRÉSENCE HUMAINE peut répondre à ce défi y compris le soir.

C’est ce que je demande et je préfère cette solution mixte police nationale, police municipale au déploiement de l’armée qui commence à être préconisé et qui serait stigmatisante et plus liberticide.

Visite de quartier hier en fin d’après midi avec René Clausse rue Trachel et rue Vernier.

 

L’occasion d’échanger avec plusieurs commerçants, de parler des questions de sécurité au poste de police municipale.

Et un arrêt bien sûr à l’association Trait d’union présidée par Naima Ben Aouissi qui ne désemplissait pas hier mercredi, jour de soutien scolaire.

On insistera jamais assez sur le rôle de ces associations de quartier qui viennent en appui pour aider les primo-arrivants, les élèves en difficultés. 45 bénévoles se succèdent pour accomplir cette tâche et aider des enfants qui viennent en majorité de l’école Thérèse Roméo, mais également des écoles Ronchèse, Auber, Mantéga et Fuon Cauda.

Décès d’un SDF à Nice, la précarité continue de tuer !

Cette nuit, un homme est mort après avoir passé la nuit dehors sous les intempéries.
Le centre d’hébergement d’urgence El Nouzah, prévu pour les opérations grand froid n’ouvre que le 1er décembre.

Je demande , compte tenu de l’annonce de fortes intempéries nocturnes prévues par Météo France pour les 5 nuits à venir, à ce que ce centre soit ouvert sans délais.

C’est dans ce square, à deux pas de l’école Fuon Cauda que le corps sans vie a été retrouvé.