Un semi Marathon blanc à Trieste!

 

Ça ne s’arrange pas chez nos amis italiens. Les organisateurs du semi marathon de Trieste qui doit se dérouler le 5 mai ont décidé de ne pas inviter d’athlètes africains.

Cette année, nous avons décidé de prendre uniquement des athlètes européens pour marquer le coup afin que soient prises des mesures permettant de réglementer ce qui est actuellement un commerce d’athlètes africains de grande valeur, qui sont purement et simplement exploités, ce que nous ne pouvons plus accepter », a déclaré Fabio Carini, l’organisateur de l’épreuve.

M. Carini a parlé d’athlètes « sous-payés et traités de façon indécente par rapport à leur valeur sportive ».

Si ce n’était pas si tragique ce serait à mourir de rire quand on lit le motif évoqué pour avoir pris cette décision.

Même le secrétaire d’Etat Giancarlo Giorgetti (Ligue, extrême-droite), chargé des sports se sent obligé d’ouvrir une enquête.

C’est là que l’expression « prendre des gens pour des cons » prend toute sa dimension. Le racisme dans le sport gagne sans cesse du terrain. Jess Owens, l’homme qui avait provoqué la colère d’Hitler au stade olympique de Berlin en 1936 doit ce matin se dire : Tout ce temps pour en arriver là !

Que ceux qui ne la connaissent pas lisent l’histoire de Jesse Owens et de Luz Long. Un fabuleux message d’espoir sur l’humain.

Estrosi la girouette des aéroports !

 

Après s’être vivement opposé à la privatisation de l’aéroport de Nice, François Hollande étant président et Macron son ministre des finances, je me suis pincé lors de la dernière émission du maire de Nice chez Bourdin sur BFM.

Le même Estrosi expliquait que sous certaines garanties il était pour la privatisation des Aéroports De Paris (ADP) pariant sur l’amnésie des citoyens.

Il ferait mieux de surveiller ce qu’il se passe à l’aéroport de Nice où l’autorité de supervision indépendante (ASI) est en train de devenir le cauchemar des aéroports

Une récente décision de l’ ASI concernant l’aéroport de Nice a provoqué un véritable séisme dans le secteur. L’ASI a en effet annoncé qu’elle imposait à l’aéroport une baisse des redevances aéroportuaires facturées aux compagnies aériennes de 33%.

Après avoir refusé par deux fois en début d’année d’homologuer les tarifs de l’aéroport en raison de l’impossibilité qu’elle avait à évaluer leur évolution par rapport aux tarifs des années 2017-2018 qui n’avaient pas été soumis à homologation, l’ASI a fixé les tarifs de l’aéroport qui n’avaient pas évolué depuis 2016. Selon les calculs, les tarifs appliqués en 2017 et 2018 étaient beaucoup plus élevés que ce qu’ils auraient dû être.

Nous sommes dans la même logique qu’à la métropole concernant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, les tarifs doivent couvrir le coût du service rendu et rien d’autre.

Chacun trouve dans la décision de l’ASI à Nice sa propre interprétation.

Pour les partisans des privatisations des aéroports, elle démontre qu’une privatisation ne pose pas de problèmes si elle est accompagnée d’une régulation forte.

Pour les compagnies aériennes, cette décision révèle les dérives tarifaires des aéroports qu’elles combattent depuis des années.

Pour les aéroports au contraire, la décision de l’ASI traduit la nécessité de faire évoluer une régulation inadaptée, qui laisse trop de pouvoir à l’autorité de supervision indépendante dans le contexte des privatisations.

Ainsi le Consortium Italien à la tête de l’aéroport de Nice se trouve dans l’incertitude sur le niveau de recettes qu’il est en droit d’espérer.

Nice au cœur d’enjeux économiques et politiques très importants

 

Le 23 mars restera un jour dans les annales de la ville. La concomitance de la réception du président chinois Xi Zin Pin avec l’appel nationale des gilets jaunes à manifester à Nice met la ville en état de siège.

Du côté de Beaulieu sur mer, le menu n’est pas seulement gastronomique. L’entretien est de la plus haute importance puisque les enjeux sont commerciaux et qu’il s’agit vraisemblablement de préparer le prochain sommet sino-europeen.

Or tout le monde sait que la Chine n’est plus considérée comme un partenaire mais comme un concurrent. Et que la Chine cherche à diviser les européens. La proposition d’accord bilatéral à l’Italie en est un exemple.

Se prépare aussi ce soir la rencontre de Paris qui aura lieu avec Merkel et Junker et le président chinois.

Enjeux de sécurité :

La promenade des Anglais est fermée à hauteur du Nègresco qui accueille la délégation chinoise.

Pour le moment 10h13 tout est calme mais le traumatisme de ce qui a été vécu samedi dernier sur les Champs Elysee est présent dans l’esprit des niçois.

De nombreux commerces ont fermé, notamment les banques. D’autres sont barricadés. Les transports publics sont à l’arrêt. Les ports sont fermés entre Villefranche et Cap d’Ail. Les sorties d’autoroute et les gare de Riquier à Cap-d’Ail également.

Le préfet a beau expliquer qu’on n’empêche pas les niçois de vivre, un peu quand même ! Les gilets jaunes niçois ont par ailleurs toujours été exemplaires dans leurs manifestations.

Le 27 février je participais à un rassemblement pour le droit de manifester en sécurité. Il faut être cohérent. Je suis donc aujourd’hui aux côtés de ceux qui souhaitent manifester et profiter de la venue du président de la République pour maintenir la pression.

Je ne confond pas les gilets jaunes et les casseurs. J’espère simplement que si nécessaire les forces de l’ordre pourront empêcher les saccages des casseurs, s’ils parvenaient à atteindre le centre ville.

Boutéflika renonce à un cinquième mandat !

 

 

Hommage au peuple algérien qui par sa mobilisation monstre mais pacifique a su faire reculer le pouvoir qui a compris que rien ne pourrait arrêter ce mouvement parti des villes moyennes et de la ruralité.

Hommage aux forces de l’ordre et à l’armée qui, pour le moment, ont su contenir ce mouvement sans violences

C’est incontestablement une victoire du peuple et de la démocratie. Toutefois les élections présidentielles étant reportées, Boutéflika demeure pour le moment président…

Je salue les algériens de Nice qui suivent cette actualité historique et qui, pour la plupart, ont de la famille sur place.