C’était la fête de la fraternité !

 

Hier il n’y avait pas que la marche pour le climat à Nice. Il y avait la fête de la fraternité dans les jardins de Cimiez

C’était à l’occasion de la 3ème édition de « Fraternité générale ! », mouvement national, présidé par le philosophe Abdennour Bidar, pour la fraternité à travers des actions culturelles, sportives et citoyennes.

C’est une manière de prôner le vivre ensemble, le respect de l’autre et l’enrichissement mutuel. Je rêve de ce Nice là, cosmopolite et ouvert à tous.

Nous étions à la marche niçoise pour le climat

 

Si une cause doit tous nous rassembler c’est bien celle-ci.

La très belle ambiance a compensé une participation un peu moins élevée qu’au printemps dernier malgré un très gros battage sur les réseaux sociaux.

La prise de conscience est réelle mais générationnelle. Les jeunes, le festival de couleurs, les sit in et la créativité sur les slogans par contre c’était top!

Charles Gérard est mort.

 

L’acteur Charles Gérard, grand complice de Jean-Paul Belmondo, est mort à l’âge de 96 ans
Le cinéma français a perdu l’un de ses grands seconds rôles.

J’aimais beaucoup cet acteur qui a joué de nombreux films aux côtés de Jean-Paul Belmondo, notamment dans « L’Incorrigible », « L’Animal » ou « Flic ou voyou ».

On s’était habitué à les voir toujours ensemble. Ce sont les films de ma jeunesse, les films qui ont connu un grand succès populaire, l’époque où on attendait le dernier Belmondo.

Il était reconnaissable à son nez singulier, cassé par Jean-Paul Belmondo lors de leur première rencontre sur un ring de boxe en 1948,

Il était également l’un des acteurs fétiches de Claude Lelouch. Il avait notamment joué dans « le voyou ».

Il y a 38 ans, la peine de mort était abolie en France

 

Pour toutes les générations, le 18 septembre 1981, il y a 38 ans, est une date à retenir dans l’histoire de France. Par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adoptait, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.

C’était l’aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l’abolition devant une opinion publique hostile, voire résolument hostile.

Le président Mitterrand s’y était engagé avant son élection.

Le 18 septembre 1981, l’abolition de la peine de mort en France etait ainsi votée à l’Assemblée nationale.

Nous pouvons mettre en perspective une récente tribune dans laquelle nous mentionnions que le dernier condamné à mort, Hamida Djandoubi, le 10 septembre 1977, avait été exécuté à la prison des Baumettes à Marseille.

Pour mémoire :

· 104 États ayant aboli la peine de mort en toutes circonstances

· 9 États ne conservant la peine de mort que pour des crimes commis en temps de guerre, crimes contre l’humanité et/ou des actes terroristes

· 28 États considérés comme abolitionnistes en pratique car n’ayant procédé à aucune exécution ces dix dernières années

· 57 États appliquant la peine de mort

Vente des parkings Masséna et Saleya : une décision incompréhensible

J’ai eu connaissance de la mise en vente des deux parkings Masséna et Saleya et d’une galerie marchande appartenant à la régie Parcs d’Azur par leur publication dans un journal d’annonces légales et judiciaires.

Je ne comprends pas cette décision qui intervient quelques mois à peine après que le président de la Métropole Nice Côte d’Azur a récupéré la gestion de ces parkings, au 1er janvier 2019, date de démarrage de la régie, démarche que nous avions d’ailleurs soutenue.

Les explications fallacieuses de Philippe Pradal, que nous avons lues dans le Nice Matin de ce jour, ne tromperont personne. Soit disant, le métier changerait et il faudrait distinguer les parkings relais des parkings de stationnement qui doivent désormais offrir des services (nettoyage par exemple). Mais, personne n’a demandé à Philippe Pradal d’aller laver les voitures. Il suffit de concéder cette activité à un prestataire extérieur.

Les vraies raisons et les objectifs sont ailleurs.

Le président de la Métropole veut récupérer de l’argent frais pour financier les derniers surcoûts de la ligne 2. En effet, les prix planchers de ces mises en ventes sont de 22 220 000 euros pour le parking Masséna, 1 210 000 euros par la galerie marchande et 21 238 000 euros pour le parking Saleya, soit un total de plus de 44 millions d’euros à récupérer.

S’il ne se produit pas une réaction vive, ce sera le début du démantèlement de la régie Parcs d’Azur. Cela aura pour conséquence d’affaiblir la concurrence et d’avoir en centre ville des parkings comme le parking Sulzer, totalement hors de prix.

Ainsi, l’accès aux parkings privés de stationnement en centre ville sera réservé aux gens aisés qui garderont le privilège de l’usage de leur 4×4 diesel pendant que les classes populaires lutterons contre le réchauffement climatique en prenant le tram.

Patrick Allemand