Antisémitisme, anti-sionisme : ne pas se tromper de débat.

 

Alors que certains députés proposent de pénaliser l’antisionisme au même titre que l’antisémitisme, j’ai tendance à penser que l’arsenal juridique français est suffisant.. D’ailleurs, concernant Alain Finkelkraut, le parquet poursuivra ses agresseurs (verbaux) pour injure publique à caractère raciste. Ils sont passibles d’ un an de prison et de 45 000 euros d’ amende.

Je ne pense pas qu’il faille faire un amalgame entre antisémitisme et antisionisme.
L’ antisémitisme comme toutes les formes de racisme est un délit. L’anti-sionisme est une opinion que l’on peut partager ou que l’on peut critiquer, mais qui n’est qu’une opinion.

On ne peut pas dire d’un anti-sioniste qu’il est systématiquement antisémite d’autant que la notion même d’anti-sionisme a considérablement évolué avec le temps. Il ne s’agit plus de nier l’existence de l’état d’Israël. D’une part il existe, d’autre part les faits ont démontré que le sionisme n’était pas la seule solution puisque l’histoire a tranché ce débat. 6 millions de juifs vivent en Israël, 10 millions de juifs vivent dans le monde en dehors d’Israël alors que selon les fondateurs du mouvement sioniste ils ne pouvaient pas s’intégrer dans un autre pays que le leur.

Mais en aucun cas le fait de critiquer la politique de Netanyahu ne peut être assimilé à un délit. Il y a des gens qui approuvent la politique d’Israël, d’autres qui la condamnent, ou même qui la combattent. On peut critiquer la colonisation en Cisjordanie sans être antisémite.

Pénaliser l’anti-sionisme en assimilant la critique d’Israël à de l’antisémitisme est dangereux à terme pour la liberté d’opinion. C’est tout à fait normal dans un pays comme le nôtre qu’on puisse avoir ce type de débat.

C’est une lourde responsabilité que prendrait l’assemblée nationale.

Ça suffit !

 

Estrosi, Allemand, Jennifer Salles, Cedric Roussel, Xavier Garcia, Nicolas Delaire, Ladislas Polski, Laurent Lanquar-Castiel, Philippe Pellegrini ensemble sur cette place Garibaldi emblématique, pour dire Ça suffit ! Appel à l’union contre l’antisémitisme.

1000 personnes rassemblées parce que ce qui nous a uni ce soir était plus fort que ce qui nous divise, parce que c’était plus grand que ce que nous sommes, parce que chaque fois qu’ on attaque un juif, chaque fois qu’il y a une montée de l’antisémitisme, c’est la république qui recule, ce sont nos valeurs qui s’écroulent.

Annie Promonet, Fouzia Ayoub, Frédérique Berthereau, Stéphane Gauthier, Françoise Assus-Juttner, Feïza Ben Mohamed, Fabrice Decoupigny, Christine Dorejo, Chantal Demeer Maimon, Paul Cuturello, Bernard Krebs, José Garcia Abia tous ceux que j’ai pu saluer pendant ce beau moment de concorde.

Allez voir Green Book !

 

Sur les routes du sud ou Le livre de Green au Québec est un film américain réalisé par Peter Farrelly, sorti en 2018.

Il s’agit d’un film tiré d’une histoire vraie. Ce film raconte une tournée réalisée dans les États du Sud en 1962 par le pianiste noir Don Shirley et son chauffeur et garde du corps blanc Tony Lip. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire envers les noirs il y a 55 ans dans l’Amérique profonde. Certaines scènes sont particulièrement choquantes mais tout est traité avec une sorte de délicatesse et juste la dose d’humour requise pour pouvoir supporter ce véritable apartheid.

Un petit chef d’œuvre !

Juden!

 

S’il y a bien une inscription que l’on ne pensait jamais revoir tant elle rappelle les heures les plus noires de l’histoire, c’était bien celle-ci.

Solidarité et colère après la découverte sur Twitter de ce tag antisémite ignoble sur la vitrine d’une boutique Bagelstein.

Donel Jack’sMan était de retour à Nice hier soir

 

Souvenez vous le 23 décembre dernier, pendant son spectacle au Théâtre de la Cité, Donel était traité de « sale noir »
J’avais fait part immédiatement de mon soutien à l’artiste mais aussi au théâtre parce que le racisme doit être combattu avec la plus grande détermination.
J’avais promis d’aller voir son spectacle s’il revenait à Nice. C’était symbolique. Il est revenu. J’y étais donc, je l’ai rencontré et je ne le regrette pas.
J’ai découvert un humoriste de talent, généreux, vecteur de valeurs que je partage, très attaché au vivre ensemble et à la lutte contre les discriminations.
Une belle personne qui va reverser les bénéfices de la soirée à une association, l’association GALICE qui lutte contre les discriminations dans le quartier des Liserons.
Un joli pied de nez à celui qui a proféré ces insultes racistes.