Ce matin le thermomètre extérieur indique 18 degrés à la maison. Cela fait 70 jours qu’il n’était pas descendu sous les 20 degrés.
Une bonne nouvelle pour les personnes âgées que la longueur de cet épisode de chaleur à beaucoup fatigué.
Ce qui vient de se passer en Italie doit en faire méditer plus d’un. Parfois en politique il y a des manœuvres et il arrive que leurs effets échappent à leur concepteur et que ça lui « pète à la gueule ».
Matteo Salvini vient d’en faire l’amère expérience et tous les républicains d’Europe doivent s’en réjouir.
Gonflé par les sondages, il n’a pas hésité à faire éclater la coalition qu’il formait avec le M5S, persuadé de remporter haut la main les prochaines élections législatives et d’avoir une majorité absolue pour gouverner l’Italie à sa guise.
Simplement il n’avait pas prévu le scénario le plus improbable, un renversement de coalition à l’initiative du Parti Démocrate (PG) s’alliant avec les M5S.
Ensemble, et bien que très éloigné l’un de l’autre, leur alliance est d’abord motivée par la nécessité de se débarrasser de Matteo Salvini. Après de difficiles tractations, un accord de gouvernement a été trouvé et le nouveau gouvernement a prêté serment jeudi.
Cette nouvelle coalition est un savant dosage entre le M5S et le parti démocrate qui, moins de deux ans après avoir perdu le pouvoir, s’est remis en selle.
Le 1er ministre, Giuseppe Conte eut plus de social, plus d’écologie et surtout négocier des marges de manœuvre budgétaires à Bruxelles. Au ministère de l’intérieur, Matteo Salvini est remplacé par une ministre Luciana Lamorgese grâce à laquelle on devrait arrêter de voir des bateaux de réfugiés d’ONG bloqués en mer et on reviendra à la situation antérieure lorsque l’Italie appliquait le droit international maritime.
Il faut bien comprendre que le M5S a accepté ce compromis pour éviter des élections anticipées tant que Matteo Salvini reste haut dans les sondages. La ligue aurait gagné, le parti démocrate aurait bien résisté et le M5S se serait écroulé. Ici leur leader Luigi Di Maio est ministre des affaires étrangères. Le PD contrôle quant à lui l’économie. Les deux partenaires ont intérêt à la réussite de ce gouvernement.
En attendant, la situation va se détendre en Europe après les incessantes provocations de Salvini qui, finalement, ont eu raison de lui-même.
Tout le monde est unanime pour reconnaître la qualité de cette école municipale d’arts plastiques, réputée comme étant la meilleure de Nice.
Mais que des couples se relaient depuis 3 heures du matin pour essayer de faire inscrire leur enfant dépasse l’entendement et prouve de toute évidence qu’il y a un problème de capacité. Il y a quasiment 1000 inscrits pour à peine 152 nouveaux, la priorité étant donnée aux anciens élèves.
C’est pourquoi sans altérer la qualité de ce qui est fait, le devoir de la municipalité est de répondre à cette demande qui touche tous les ateliers : aquarelle, gravure, croquis, sculpture, photo.
Salle comble pour la présentation du programme 2019-2020 du TNN dont ce sera cette année le cinquantenaire.
Cette soirée m’a permis de faire la connaissance de Muriel Mayette Holtz, la nouvelle directrice et de lui souhaiter la bienvenue à Nice.
La programmation recèle quelque surprises, notamment les partenariat avec les MANCA mais aussi avec Nice Jazz Festival session.
Elle est très diverse et inclut de la danse, de la lecture et même du cirque.
Le classique n’est pas oublié puisque Molière, Voltaire, Montaigne, Shakespeare, Marivaux, Proust sont programmés.
Pour ma part j’ai retenu :
Ce que la vie fait à la politique,
Killings Robot
Le 20 novembre
La fin de l’homme rouge
Le syndrome du banc de touche
Je souhaite aux amateurs de théâtre une belle saison et je serai attentif à la politique d’ ouverture du théâtre vers les quartiers, impulsée par Irina Brook, qui avait fait jouer à la culture son rôle d’émancipation. La programmation des lectures, mises en scène par Rachid Benzine, vont dans ce sens.
Pour ma part si j’arrive à y aller 2 ou 3 fois ce sera bien.
Certains ont pu être décontenancés par l’article paru hier dans Nice Matin où Patrick Mottard a indiqué sa vision de la gauche à Nice.
Cette manœuvre n’a qu’un seul objectif, m’évincer des prochaines élections municipales de Nice.
Les électeurs de gauche le souhaitent t’ ils ? À l’évidence non. Sinon ils ne me placeraient pas au rang de 4eme personnalité politique de la ville très loin devant les autres responsables politique de gauche.
Ainsi la gauche choisirait elle même de se priver de son meilleur atout ?
Ce serait ballot tout de même. Tous les messages de soutien que j’ai reçus depuis hier me confirment ce que je crains depuis un bon moment. Une totale déconnexion entre certains responsables politiques préoccupés par de petites cuisines et ce que souhaitent les électeurs de gauche dans notre ville.
C’est ce constat qui m’a amené à fonder Nice au Cœur, où tout citoyen peut retrouver dans un cadre accueillant les militants de gauche associatifs, syndicalistes, ne se reconnaissant plus dans les appareils politiques. L’action menée a démontré que la gauche existe toujours à Nice.
La scission militants-électeurs doit absolument être évitée car si les électeurs sanctionnent ces vieilles pratiques, cela sera désastreux.
C’est donc un appel à la responsabilité que je lance.
Nous pouvons nous rassembler en co-construisant avec les forces citoyennes et associatives de cette ville un projet qui réponde aux aspirations de nombreuses et nombreux niçois.es. La plate forme citoyenne existe et elle est ouverte à tous, socialistes, communistes, écologistes, aux autres formations politiques ou personnalités se retrouvant dans le triptyque environnement, justice sociale et mieux vivre ensemble pour faire évoluer son contenu et rendre le projet encore meilleur.
Fidèlement.