Ma fille a 20 ans aujourd’hui. Bon anniversaire Margot !

Pas facile d’avoir 20 ans aujourd’hui comme dirait le président. Entre cours en distanciel, confinement local, réunions privées limitées à six, couvre feu à 18h, douleur et chagrin, et… magasins fermés.
Tu seras plus forte demain. Go Margot, l’avenir t’appartient. ❤️
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On marche sur la tête !

On rentre dans un confinement très strict pour tout le week-end. L’objectif essentiel est d’éviter les regroupements.
1. On ne confine que le littoral du département. Résultat, les gens se sont précipités dans la brèche. Le haut pays et les stations sont saturées par les niçois qui ont rejoint leur résidence secondaire.
J’attends le retour des stations demain soir vers 17h avant le couvre-feu.
2. On interdit la chaussée sud de la Promenade des Anglais alors que c’est l’endroit le plus aéré de la ville.
3. On laisse monsieur Philipot rassembler plusieurs centaines de personnes, place du Palais de justice, contre la dictature sanitaire. Aucun geste barrière respecté. Voyez la photo, les gens les uns sur les autres et sans masques.
On marche sur la tête dans cette ville !
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La fermeture des marchés de textile est une bonne décision

Ces marchés, par le monde qu’ils attirent, sont obligatoirement sujets à des regroupements qui ne peuvent être canalisés.
Dans la mesure où l’on considère que l’un des objectifs dans la lutte contre la Covid est de toute faire pour combattre les regroupements, la décision de fermer les marchés de l’Ariane, Charles Ehrmann, Bon Voyage et Les Moulins est cohérente.
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Les amendes à répétition : les niçois n’en peuvent plus

De nombreux automobilistes niçois ont appelé mon attention sur une pratique détestable qui s’avère être une manière redoutable pour remplir les caisses.
Il s’agit de l’amende non signalée.
La personne gare sa voiture comme elle peut (c’est souvent le cas à Nice) et souvent pour la semaine. De plus en plus de nos concitoyens utilisent les transports en commun pour aller travailler et conservent un véhicule pour leurs loisirs de week-end.
Le lendemain elle vérifie s’ il n y a pas eu d’amendes et idem le surlendemain. Rassurée elle pense que son stationnement est correct.
Ce n’est qu’un mois plus tard qu*elle reçoit une rafale de procès verbaux allant de 35 à 135 euros dont elle devra s’acquitter.
À aucun moment, la première amende n’a été signalée, ni par un PV classique (de moins en moins utilisé) ni par une petite vignette verte glissée sous l’essuie-glace avertissant que votre véhicule a été verbalisé.
Il est évident que dans ce cas la personne aurait changé son véhicule de place.
Je demande au maire de Nice d’initier une concertation avec la police municipale et la police nationale afin de faire cesser cette pratique vicieuse qui intervient à un moment où les gens sont déjà excédés et qui met en difficulté un certain nombre de nos concitoyens.
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Covid : ce qui se passe à Nice est de notre faute et pas de celle des touristes

Si nous avons sur Nice le taux d’incidence le plus fort de France, 751/100 000 soit trois fois le seuil d’alerte maximal fixé à 250/100 000, ce n’est pas la faute des touristes mais la nôtre.
Trop de messages ou d’injonctions contradictoires ont été délivrés à nos concitoyens.
Comment peuvent-ils comprendre que l’on autorise un concert public avec plus de 5 000 personnes sur le quai des États-Unis pour applaudir The Avener alors que l’ensemble des concerts est demeuré interdit ?
Comment peuvent-ils comprendre que l’on accueille pendant trois jours le Tour de France alors qu’on interdit d’autres compétitions de plein air et notamment les compétitions de course à pied ? Et qu’on laisse se faire des attroupements aux arrivées ou en haut des cols mais que par ailleurs on ferme toujours les stades aux supporters ?
Comment peuvent-ils comprendre que les salles de cinémas ou de théâtres demeurent fermées alors que ce sont des espaces clos, mais qu’on laisse la population s’entasser dans les trams bondés, ces derniers étant des espaces clos où on ne peut pas respecter les gestes barrières exceptés le port du masque ?
Comment peuvent-ils comprendre que l’on démonte les chaises bleues sur la Promenade des Anglais sous prétexte que des personnes âgées prenant le soleil en regardant la mer diffuseraient le virus et que par ailleurs, on ferme les yeux, sur ce qui se passe dans la coulée verte où parents, enfants et promeneurs s’entassent, jouent, toussent et se touchent ?
Comment peuvent-ils comprendre la pression qui a été mise sur les fêtes de fin d’années pour laisser ensuite chacun faire les soldes, notamment les samedis, dans les conditions où elles se sont déroulées ? Dans certains magasins, on ne pouvait pas essayer les vêtements, aux Galeries Lafayettes, oui. Dans certains magasins, un nombre maximal de clients était affiché mais personne ne comptait, dans d’autres, oui. A partir du moment où les pouvoirs publics ont laissé se dérouler les soldes comme s’il n’y avait pas de pandémie, il est normal que les citoyens en arrivent à sous-estimer son danger.
Ces incohérences ont fini par nous désorienter et provoquer des relâchements successifs.
De la même manière, les décideurs ont totalement intégré la ségrégation territoriale qui sévit dans cette ville. Les polices nationales et municipales sont principalement présentes en centre ville, sur les axes les plus fréquentés comme Jean Médecin ou la Promenade. Mais, à mesure que l’on s’éloigne du centre, la police se fait plus rare pour les contrôles.
Et dans les quartiers, il n’y a quasiment aucun contrôle. Aussi, ce n’est pas un hasard si les endroits où les taux d’incidence explosent sont les quartiers de l’Ariane, des Moulins et de Bon Voyage. Ce ne sont pourtant pas les lieux les plus fréquentés par les touristes ! C’est une terrible erreur de ne pas avoir porté, dès le départ, l’effort sur ces secteurs et les avoir laissés partir à la dérive. Parce que la pandémie de la Covid, c’est comme le nuage nucléaire de Tchernobyl, elle ne s’arrête pas aux portes de la ville, au pont Garigliano.
En tout cas, désigner les touristes comme bouc-émissaires pour s’exonérer de sa propre responsabilité m’apparaît comme un procédé détestable et désobligeant vis-à-vis de ces gens qui, depuis des décennies, viennent à Nice et font vivre nos restaurants, nos hôtels et une grande partie de notre population.
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