La cantine à 1 euro pour les familles les plus fragiles c’est aussi une idée de nous.

 

Depuis quelques jours nous assistons à un pillage généralisé des propositions qui ont été les nôtres par le maire de Nice.
Extension de la gratuité du stationnement de une demi heure à une heure.
Extension de la ligne 1 du tram jusqu à la Trinité puis tram train.
Cantine à 1 euro pour les plus défavorisés.
Prenez mes idées j’en trouverais d’autres disait Coco Chanel.
Enfin ce serait quand même plus simple si vous votiez et faisiez voter directement pour nous !
Désormais choisissez l’original plutôt que la copie.

Le tram passera à l’Ariane : nous avons gagné !

 

Ce sont avant tout les Arianencs qui ont gagné et dont je salue la détermination.

Merci à toutes les composantes exemplaires du collectif « Pour un tram à l’Ariane », à tous ceux qui se sont mobilisés, qui ont organisé des réunions publiques, qui ont monté les cages d’escaliers pour une pétition qui a dépassé les 7 000 signataires.

Cela montre qu’il ne faut rien lâcher et que les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on ne mène pas.

Le 5 avril 2018, en plein conseil métropolitain, Christian Estrosi avait dit non au tram à l’Ariane arguant qu’il ne serait pas rentable. En tant que collectif nous raisonnions non pas uniquement sur l’Ariane mais aussi sur La Trinité et la Vallée du Paillon. C’est à cette même conclusion qu’aboutissent les études des services.

Dès lors, la proposition du président de la métropole (un tram entre Pasteur et La Trinité passant par l’Ariane, devenant un tram-train sur la voie ferré jusqu’à Cantaron) prend tout son sens. C’est une bonne nouvelle pour les déplacements dans la Métropole et pour la lutte contre le réchauffement climatique.

En tant qu’opposition constructive et sous réserve de certaines précisions, ce projet répond aux enjeux que nous avions identifiés. Nous le soutiendrons donc.

Le 6 juin 2019 c’est tout une victoire de la démocratie et de l’intérêt général.

Conférence de presse du 5 juin 2019

 

Coût du stationnement : les premiers effets d’un long combat !

La réforme du stationnement sur voirie à Nice a débuté en 2017 sous la houlette de Gaël Nofri, conseiller municipal.

Cette réforme est intervenue après le « flop » de la mise en place du stationnement intelligent avec des horodateurs nouvelles générations qui n’auront quasiment jamais servi mais auront coûté cher à la collectivité.

Le groupe des élus « Un Autre Avenir pour Nice » a organisé deux conférences de presse :
– Jeudi 22 février 2018 sur le thème :
Stationnement : Une alternative plus simple, plus juste, moins chère
– Jeudi 7 mars 2019 sur le thème :
Crise du commerce de proximité : lettre ouverte aux commerçants

Nous avons également déposé un vœu
demandant l’allongement de la durée de gratuité du stationnement en voirie de 30 minutes à 1 heure. En effet, nous considérons que le commerce niçois doit être « vraiment »soutenu.

La réponse du maire avait été nette : « NON ! Il n’en est pas question ! » laissant ensuite son adjoint chargé du stationnement, Gaël Nofri, vanter les mérites de cette réforme.
Ce vœu n’a été voté que par les élus suivants : Patrick Allemand, Christine Dorejo, Paul Cuturello et Fabrice Decoupigny. Les autres élus ont voté contre le vœu qui a donc été rejeté.

Là dessus nous avons adressé aux commerçants le 12 mars 2019 une lettre ouverte pour les informer de ce qui s’était passé.

Nous avons appris par la presse les 1er juin (Nice Matin) et 3 juin 2019 (CNews) que finalement, les samedis, la durée du stationnement gratuit sera étendu à une heure au lieu de 30 minutes comme nous l’avions proposé à l’occasion du vœu.
Les samedis, les tarifs seront ramenés à 1 euros de l’heure à partir de la 2ème heure (au lieu de 2,60 euros), comme nous l’avions proposé.
Enfin, toujours les samedis, la durée de stationnement autorisé passe quant à elle de 2h15 à 3h15 (nous avions nous proposé 4h).

C’est donc bien l’opposition qui est à l’origine de l’inflexion de la politique du maire et cela méritait d’être rappelé. Un maire qui propose au prochain conseil municipal une disposition contre laquelle il a lui même voté le 7 février. Le ridicule n’a jamais tué personne

L’utilité d’un Road Show?

 

Concilier l’événementiel et le développement durable, c’est le défi que sous entend le questionnement du titre de ce post. C’est cette voie étroite que doit emprunter Nice et sa métropole.

C’est ce que nous proposerons aux niçois. C’est la réflexion que je me suis faite ce matin en lisant les retours presse du Road Show du grand prix de France sur la promenade des Anglais.

Certains, à juste titre, diront que ce n’est pas une formule 1 Renault qui va changer grand chose à la qualité de l’air à Nice ou les effets de la lutte contre le bruit.

Mais le signal adressé à la population est très négatif.

Comment paraître crédible en tenant un discours sur les enjeux sur le changement climatique, sur la nécessité de faire des efforts, de revoir nos habitudes de vie, quand on parade avec une formule 1 sur la « Prom »?

Il s’agit d’un exemple mais dans cette période de haute exigence de nos concitoyens vis-à-vis des responsables politiques et des élus, un peu plus de cohérence ne ferait pas de mal !

Le marché aux fleurs : A défendre absolument

 

Une fois n’est pas coutume, l’actualité politique étant occupée par les réactions à l’ intervention du président de la République j’offre à votre regard cette photo du marché aux fleurs prises dans les années 1930.

Comme vous pouvez le constater, le marché commence rue Saint François de Paule devant l’actuelle mairie, devant l’opéra de Nice dont on remarque les colonnes et il se poursuit vers le cours Saleya.

Il faut bien avoir en tête que dans ces années là, le marché aux fleurs de Nice est l’un des plus importants du monde.

Nos collines regorgent de serres et de fleurs et la spéculation immobilière qui a atteint son paroxysme dans les années 1965 à 1980 n’a pas encore frappé. On cultive encore l’œillet en grande quantité et la production s’exporte à partir du MIN Fleurs, aujourd’hui totalement sur dimensionné pour les quelques producteurs qui survivent.

Immanquablement cela a des conséquences sur le marché aux fleurs du Cours Saleya qui perpétue plus une histoire qu’une réalité économique. C’est pour cela que j’ai toujours soutenu les fleuristes dans le projet de restructuration qui faisait initialement la part trop belle aux terrasses des restaurants.

Nous ne reverrons plus le marché aux fleurs des années 30, tout évolue et il ne faut pas regarder dans le rétroviseur mais devant nous.

Le jour où le Cours Saleya verra disparaître ses fleuristes, les terrasses des restaurants seront moins pleines.

Il appartient à notre génération de sauver ce marché. Ce n’est ni de la démagogie, ni du sentimentalisme mais simplement une volonté de préserver cet écrin pour que la fleur ne disparaisse pas après avoir tant compté pour notre économie et qui demeure un pôle touristique important pour Nice.