Présent aux vœux ! Absent à « Flashdance ! »

 

2016-01-06-Voeux CE Flashdance

Communiqué de presse

Je suis allé hier soir aux vœux de Christian ESTROSI. Elu de la ville de Nice et de la Métropole, je l’ai fait parce que c’est un geste républicain. C’est aussi un geste de respect vis-à-vis des 14 000 agents de la ville de Nice et de la Métropole Nice Côte d’Azur, qui servent tout au long de l’année notre territoire et ses habitants. C’est une manière de leur montrer ma reconnaissance.

J’ai par contre, une fois le discours du Député-maire achevé, quitté immédiatement les lieux sans assister au spectacle « Flashdance ». Je condamne en effet, avec la plus grande fermeté, tout cet argent public dilapidé pour deux soirées de vœux.

Je demanderai au Député-maire de Nice toute la transparence sur le coût de ces deux soirées pour lesquelles le montant de 150 000 euros est avancé. En pleine crise économique, et alors que la situation est de plus en plus difficile pour nombre de nos concitoyens, cela fait longtemps que le Conseil régional et le Conseil départemental ont renoncé à ces cérémonies somptuaires.

Quand on refuse à une association un chapiteau qui coûte quelques centaines d’euros pour le repas de Noël des SDF, il est indécent de faire de telles dépenses qui n’ont d’autres objectifs que de flatter l »‘Egostrosie » avec l’argent qu’il prend dans la poche des contribuables en augmentant les impôts locaux.

Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal de Nice et Conseiller métropolitain Nice Côte d’Azur

Nice, ville « aseptisée » ?


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C’est à Nice, 5ème ville de France ! Depuis dimanche 1er avril 2012, la consommation d’alcool sur la voie publique est désormais interdite de 20h à 5h du matin, ainsi d’ailleurs, que sur les plages, dans les jardins et sur les belles places aussi !

Et non, ce n’est pas un poisson d’avril !

C’est Christian Estrosi, Député-maire de Nice qui a pris cette décision par la voie d’un arrêté municipal, au moment même où les beaux jours arrivent !

Quelle cohérence y a-t-il à faire de Nice une ville jeune, attractive, touristique et dynamique et dans le même temps produire des arrêtés d’interdiction ? Après le label « plage sans fumeur », on pourrait bientôt avoir des plages sans alcool – sauf bien sûr les plages privées pour les plus aisés où là, on pourra continuer à boire jusqu’à l’ébriété tant que l’on paye !

Pourtant, Nice est traditionnellement, comme de nombreuses villes de l’arc méditerranéen, une ville où l’on vit beaucoup dehors à l’approche des beaux jours où l’on a plaisir à se retrouver avec des amis et en famille à l’extérieur. On discute, on mange un peu de socca, un pan bagnat que l’on accompagne d’un verre de rosé, sur la plage, sur la place Garibaldi ou sur la Place Masséna.

Depuis le 1er avril 2012 (non je vous assure, ce n’est vraiment pas un poisson d’avril !), Christian Estrosi a transformé ce qui était un moment de convivialité méditerranéen accessible à chacun, quelque soit l’état de sa bourse, en une mesure de plus contre la cohésion sociale et pour une stigmatisation de ceux-là même qui ont du mal à s’en sortir financièrement mais qui se réfugient dans ce qui étaient jusqu’à présent des moments simples de joie et de partage avec leurs proches.

Mais que va devenir la fête des voisins, cet autre moment de convivialité qui rapprochait les riverains d’un quartier autour d’un bon verre de vin ? Les voisins vont-ils tous recevoir une amende de 17 à 38 euros pour avoir osé rétablir de la convivialité dans leur quartier ?

Nice serait elle en train de devenir la ville des interdits ? Tu ne boiras point ! Tu ne fumeras point !

Mais rassurez-vous, vous autres qui habitez en dehors du centre ville, vous pouvez continuer à faire tout ce que vous voulez, tant qu’on ne vous voit pas !

Communiqué de Presse : Crise au RNCA – « Je ne suis pas un menteur ! »

 

 De retour d’une mission à l’étranger, dans le cadre de mes délégations au Conseil régional, je prends connaissance avec stupéfaction de l’interview de Gilles Veissière à Nice-Matin sur le rugby niçois, ainsi que les déclarations de Pascal Coste qui nie opportunément n’avoir jamais été intéressé par le Rugby Nice Côte d’Azur.

Tout cela est très surprenant.

Dans l’interview accordée par Gilles Veissière à Nice-Matin le 17 mars, il me traite de menteur, parle de déontologie, d’équité de traitement, d’éthique, en fuyant ses propres responsabilités sur le rôle de la Mairie dans la reprise du club par le duo Deffins-Tordo et en affirmant que la reprise du club de rugby ne concernait pas la mairie (« Comment le maire pourrait faire de l’ingérence ? »).

Il ne s’agit pas ici d’une parole contre une autre parole. Dans cette affaire, il y a plus que ma parole. Il y a les déclarations irréfutables des uns et des autres.

Contrairement à ses dires, Gilles Veissière est bien intervenu. J’en apporte la preuve ! C’est la déclaration des joueurs Jérémy Benstaali, Bastien Sainte-Croix et Josselin Lapierre qui ont parlé au nom de l’équipe. Le Nice-Matin du 2 mars 2012 rapporte leurs propos : « En septembre, nous avons été reçu en marie par M . Veissière qui nous a parlé du projet de monsieur Deffins qui avait l’aval de la mairie. C’était à condition que l’équipe en place s’en aille. On a mis au courant les joueurs. »

Concernant Pascal Coste, j’ai eu plusieurs échanges téléphoniques et un rendez-vous avec lui dans les jours précédant les déclarations de Gilles Veissière. Il déclare « avoir été contacté, mais que le RNCA ne l’intéresse pas » jetant ainsi le doute sur la probité de mon propos. Il a bien été porteur d’une offre. Là encore, il y a plus que ma parole dans cette affaire. Il y a les déclarations irréfutables de Pascal Coste lui-même. Dans le Nice-Matin du 19 septembre 2011, lors d’un article consacré à sa réussite en tant que chef d’entreprise, il déclarait à Sylvie Beal, rédactrice de l’article : « J’étais à la tête d’une équipe dans le Tarn et Garonne. Et je ne m’en cache pas, j’ai failli racheter le club de Nice. C’est passé près, ça me titillait… ».

Les deux sont pris « la main dans le sac ». C’est pitoyable et méprisable.

Je ne sais pas quelles sont les causes d’un tel revirement. Peut-être que les discussions avec la mairie sur la manche de championnat du monde de jet-ski que Monsieur Coste voudrait organiser à Nice et pour laquelle le chef d’entreprise est en attente d’une réponse depuis le 8 avril 2011 ont soudainement avancé positivement.

Quoi qu’il en soit je ne me laisserai pas traiter de menteur par deux personnes dont j’avance la preuve irréfutable qu’ils ont tenus des propos contradictoires à trois journalistes différents du même quotidien régional.

Quand on parie sur l’amnésie des gens, il faut éviter d’avoir en face de soi quelqu’un d’organisé !