Les travailleurs sociaux doivent ils être les garants de la promesse républicaine ?

 

C’est la question que je me suis posée en fin d’après midi à l’IESTS ou se déroulait la cérémonie de remise de diplômes.

Cet institut est en plein développement et il regroupe désormais un millier d’étudiants et environ 70 salariés. Désormais présidé par une vieille connaissance, Albert Marouani, ancien président de l’université de Nice, il a désormais des ambitions méditerranéennes puisque deux conventions ont été passées avec le Maroc.

Avant les interventions convenues des élus le directeur, Philippe Fofana, a rappelé que sa mission était de former aux métiers du social.

En l’écoutant avec beaucoup d’intérêt il a bien entendu rappelé les résultats exceptionnels obtenus cette année  qu’il s ‘agisse des assistantes sociales, des éducateurs, des éducateurs-jeunes enfants. Tous les Majors de promotion ont défilé.

Mais ce dont parlait Fofana allait bien au delà des réussites individuelles, il était entrain de passer à cette promotion un message au moment de leur entrée en vie active, soit au Conseil Départemental, soit dans une association ou un CCAS.

C’est que chacun, dans le monde du social, est plongé dans un défi sans cesse renouvelé et de plus en plus difficile à relever : combattre les inégalités, accompagner les détresses sociales, répondre aux attentes, en matière de logement, de santé, d’accès aux droits, d’insertion.

Ce défi plus grand que leur engagement porte un nom qui colle à notre devise républicaine : la solidarité. C’est en ce sens que les travailleurs sociaux deviennent les garants d’une promesse républicaine, qui est de ne laisser personne sur le bord du chemin. Ils rejoignent parmi les garants de cet idéal les enseignants, ces fameux hussards de la République qui, désormais, n’y arrivent plus seuls.

Beaucoup de monde à cette remise de diplômes.

Soutenir Carola Rackete !

 

Le samedi 29 juin, Carola Rackete à été arrêtée par la police Italienne après avoir accosté avec son bateau dans le port de Lampedusa. A son bord, 42 personnes se courues dans les eaux internationales au large de la Libye. Après 17 jours d’errance en Méditerranée, la capitaine du Sea Watch 3 a pris la décision d’entrer sans autorisation dans le port, bravant les interdits du ministre de l’intérieur italien et le silence de l’union Européenne.

Nice au Cœur se joint à l’appel pour un rassemblement symbolique et citoyen de soutien à Carola Rackete, samedi 6 juillet à 18h30 au quai des Docks sur le port de Nice.

Solidarité avec le peuple Tunisien !

 

Le fondamentalisme vient encore de frapper La Tunisie en plein centre de Tunis.

Deux attentats-suicides ont été perpétrés vers midi à Tunis. Un premier kamikaze s’est fait exploser près d’une voiture de police, rue Charles-de-Gaulle, tout près de la célèbre avenue Habib-Bourguiba, très connue des passants et des touristes. Un policier a été tué et un autre a été blessé, tout comme trois civils.

Peu après, un autre kamikaze a fait exploser sa charge près d’un commissariat de police dans le quartier d’Al Karjani, toujours dans la capitale tunisienne, faisant quatre blessés parmi les forces de l’ordre, selon un premier bilan du ministère de l’Intérieur tunisien.

Je suis triste pour la Tunisie qui essaye de se remettre des différents attentats perpétrés sur son sol lors des dernières années.

Le fait que ces attentats interviennent au mois de juin n’est pas un hasard. Cette action a pour objectif de fragiliser l’économie de la Tunisie basée essentiellement sur le tourisme. Plus la crise économique est grave et le chômage important, plus le fondamentalisme progresse sur la misère.

Mais le peuple Tunisien se remettra de cet énième attaque et si vous aviez prévu de passer vos vacances en Tunisie, comme je l’ai moi-même fait l’an passé, ne cédez pas à la peur. C’est la meilleure façon de venir en aide à ce pays.

Aucun enfant n’est responsable des actes de ses parents !

 

Je comprend bien qu’il s’agit d’un dossier très délicat et que l’opinion publique française est hostile à 85% à leur retour.

Mais ils sont français et ne sont pas responsables des actes de leurs parents.

Jacques Toubon réactionnaire ministre de la culture de Jacques Chirac, et niçois par ailleurs, n’en finit pas de m’étonner.

C’est lui, le défenseur des droits qui a sommé le gouvernement, soumis à la pression des familles, fin mai, de venir en aide aux enfants de djihadistes français retenus en Syrie, en faisant cesser les « traitements inhumains et dégradants » qu’ils subissent dans les camps et « de mettre fin aux atteintes aux droits et à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

Il est temps d’opposer la pédagogie à la démagogie dans cette affaire. Même si le risque zéro n’existe pas, il est hallucinant d’entendre le Rassemblement National assimiler ces enfants à des bombes à retardement, propos complaisamment relayés par les chaînes d’informations.

L’entretien de ce climat de peur ne facilitera pas leur retour et leur réintégration dans leur pays d’origine.