Un projet de destruction et de régression qui affaiblit la France et oublie les Français

Beaucoup de bruit pour rien : un soi-disant projet qui est un non-événement sur le fond, une compilation de mesures déjà annoncées et restant non financées à ce jour, en décalage total avec la réalité économique et les préoccupation des Français. Bref : une inutile gesticulation de plus. On nous promettait la République qui agit, on nous propose en fait la République qui s’agite.

Le candidat Sarkozy ne dit rien sur le pouvoir d’achat, rien sur l’emploi, rien sur la relance économique du pays, rien sur les difficultés rencontrées par le monde industriel, rien sur l’innovation, rien sur l’éducation, rien sur l’avenir, rien sur la France.

Une seule nouvelle mesure en trente longues minutes de conférence de presse : avancer le versement des retraites d’une semaine. Annonce faite maintes fois et toujours repoussée. Les retraités s’en souviennent, cela devait leur être octroyé en compensation de la réforme en … 2010. Après avoir réduit son programme pour la jeunesse à un site internet, il propose pour améliorer les conditions de vie des retraités une mesure déjà prévue, jamais mise en œuvre. Et une conception de la démocratie qui se réduit à un référendum pour demander aux Français de se prononcer sur la répartition des compétences entre deux ordres de juridiction !

Mais malheureusement son projet ce n’est pas seulement une absence de projet. C’est la poursuite de son bilan en pire.

Son projet, c’est le repli et l’austérité à perpétuité en France et en Europe : casse des services publics, attaques contre les collectivités locales et remise en cause des politiques qu’elles mènent (transport, culture, sport, cohésion sociale, logement…), gel de notre participation au budget européen, règle d’or, traité d’austérité. La mise en œuvre de ce projet signifierait l’immobilisation de la France et l’arrêt de la construction européenne : pas de croissance, pas d’emploi, pas d’ambition technologique et industrielle, cela signifie pas d’avenir pour notre pays et pour l’Union européenne. La vraie voie vers la régression, c’est celle que nous propose le candidat sortant, sans imagination, sans volonté, sans idéal. Pire qu’un recul, un abandon.

Son projet, c’est la destruction du modèle social Français. C’est de casser le contrat de travail en organisant une course au « moins-disant social ». En 2007, il proposait de « travailler plus pour gagner plus ». 5 ans et 1 millions de demandeurs d’emplois supplémentaires plus tard, il propose de « travailler moins pour gagner moins ». Son projet, c’est d’abandonner la santé des Français, l’assurance maladie apparaissant comme la grande sacrifiée de son projet. Comment expliquer les 70 milliards d’économies de dépenses qu’il annonce sinon par une casse de l’hôpital et l’augmentation des déremboursements ?

Son projet, c’est le matraquage fiscal des classes moyennes avec l’augmentation de la TVA en contrepartie de la baisse de cotisation sociale des entreprises. Avec surtout plus de 20 milliards d’impôts cachés, qu’il se garde bien d’expliquer aux Français. Et des dépenses nouvelles sous-évaluées : 9,5 milliards selon lui, alors que touts les instituts indépendants en évaluent le montant à plus de 20 milliards. Qui va payer, demande-t-il ? Il ne répond pas : en vérité, ce sont les mêmes qui règlent la facture depuis 2007.

Son projet, c’est la méfiance généralisée, comme s’il était possible de réformer et de redresser le pays en affichant son mépris pour les partenaires sociaux, les collectivités territoriales et l’Europe. Plus que jamais, c’est le pouvoir d’un seul, appuyé par un clan, qu’il propose. C’est l’inverse de ce que doit être une démocratie politique et sociale vivante.

A ceux qui en doutaient, le candidat sortant vient d’apporter une réponse incontestable : il faut changer de président pour changer de politique et redresser la France dans la justice avec François Hollande.

L’économie sociale et solidaire doit être au coeur du changement !

La relance de la production et la croissance sont deux conditions indispensables à la création de nouveaux emplois. Pour impulser un changement de modèle et créer une nouvelle dynamique conciliant des efficacités économiques, sociales et environnementales, l’économie sociale et solidaire constitue, pour François Hollande, un puissant levier.

C’est pourquoi, s’il est élu président de la République, il proposera très rapidement une loi de programmation, prenant en compte les manifestes de « Coop de France », de la confédération générale des Scop et d’autres familles de l’économie sociale, afin d’appuyer le développement de ce secteur ces cinq prochaines années et ainsi soutenir le déploiement, à plus large échelle, des solutions innovantes portées par ses acteurs.

L’économie sociale et solidaire doit devenir, a-t-il affirmé, un partenaire permanent et à part entière de l’Etat comme des collectivités territoriales. Une politique interministérielle sera mise en place en ce sens dès les 100 premiers jours de la présidence et une part significative des financements de la future banque publique d’investissement sera consacrée aux projets des coopératives, mutuelles, associations et entreprises solidaires, en lien avec les institutions financières de l’économie sociale et solidaire. Le financement des associations sera sécurisé (pluri-annualité) et modernisé pour favoriser l’innovation sociale.

La reprise d’entreprises saines par les salariés, sous la forme de coopératives, sera également encouragée à travers l’instauration d’un « droit de préférence », couplé à un « droit à l’estimation de la valeur de l’entreprise ». Cette reprise sera cofinancée par l’entreprise et par la collectivité, afin de relever le défi de la transmission des PME aujourd’hui sans successeurs, tout comme des filiales dont les maisons mères souhaitent se séparer.

Ce partenariat avec l’économie sociale et solidaire s’incarnera également en matière de création d’emplois, priorité du candidat :

– les associations bénéficieront largement des 150 000 emplois d’avenir ;

– les dispositifs de création d’emplois d’insertion par l’activité économique (IAE) seront « déverrouillés », avec pour objectif le cap des 500 000 emplois en cinq ans ;

– les coopératives d’activités et d’emploi ainsi que les sociétés coopératives d’intérêt collectif, représentant des solutions collectives et pérennes de création de nouvelles activités et d’emplois, seront soutenues ;

– les règles d’attribution des marchés publics seront révisées pour s’ouvrir davantage à l’économie sociale et solidaire et une place sera faite aux employeurs de ce secteur dans le dialogue civil.

Nice, ville « aseptisée » ?


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C’est à Nice, 5ème ville de France ! Depuis dimanche 1er avril 2012, la consommation d’alcool sur la voie publique est désormais interdite de 20h à 5h du matin, ainsi d’ailleurs, que sur les plages, dans les jardins et sur les belles places aussi !

Et non, ce n’est pas un poisson d’avril !

C’est Christian Estrosi, Député-maire de Nice qui a pris cette décision par la voie d’un arrêté municipal, au moment même où les beaux jours arrivent !

Quelle cohérence y a-t-il à faire de Nice une ville jeune, attractive, touristique et dynamique et dans le même temps produire des arrêtés d’interdiction ? Après le label « plage sans fumeur », on pourrait bientôt avoir des plages sans alcool – sauf bien sûr les plages privées pour les plus aisés où là, on pourra continuer à boire jusqu’à l’ébriété tant que l’on paye !

Pourtant, Nice est traditionnellement, comme de nombreuses villes de l’arc méditerranéen, une ville où l’on vit beaucoup dehors à l’approche des beaux jours où l’on a plaisir à se retrouver avec des amis et en famille à l’extérieur. On discute, on mange un peu de socca, un pan bagnat que l’on accompagne d’un verre de rosé, sur la plage, sur la place Garibaldi ou sur la Place Masséna.

Depuis le 1er avril 2012 (non je vous assure, ce n’est vraiment pas un poisson d’avril !), Christian Estrosi a transformé ce qui était un moment de convivialité méditerranéen accessible à chacun, quelque soit l’état de sa bourse, en une mesure de plus contre la cohésion sociale et pour une stigmatisation de ceux-là même qui ont du mal à s’en sortir financièrement mais qui se réfugient dans ce qui étaient jusqu’à présent des moments simples de joie et de partage avec leurs proches.

Mais que va devenir la fête des voisins, cet autre moment de convivialité qui rapprochait les riverains d’un quartier autour d’un bon verre de vin ? Les voisins vont-ils tous recevoir une amende de 17 à 38 euros pour avoir osé rétablir de la convivialité dans leur quartier ?

Nice serait elle en train de devenir la ville des interdits ? Tu ne boiras point ! Tu ne fumeras point !

Mais rassurez-vous, vous autres qui habitez en dehors du centre ville, vous pouvez continuer à faire tout ce que vous voulez, tant qu’on ne vous voit pas !

Une belle nouvelle pour notre département : la création du Parc naturel regional des Prealpes d’Azur

Le 30 mars 2012, a été publié le décret ministériel de classement du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur. Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’est  félicité de la création de ce nouveau parc, le 6e en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Après les Alpilles, la Camargue, le Luberon, le Queyras et le Verdon, les Préalpes d’Azur sont le 6e  territoire à bénéficier de ce label en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le 48e en France. Ce classement est la reconnaissance officielle de la pertinence et de la qualité d’un véritable projet de territoire et représente une formidable récompense pour toutes les personnes qui se sont mobilisées depuis plusieurs années pour définir ensemble l’avenir de ce territoire exceptionnel » a déclaré Michel Vauzelle.

La création du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur est l’aboutissement d’un travail de 5 ans,  mené par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, maître d’ouvrage de la procédure, en partenariat avec les élus, les services de l’Etat, les acteurs locaux et les habitants du territoire. De nombreuses réunions de concertation ont ainsi été organisées pour définir le périmètre* et la charte du parc.

« Ce parc qui vient de naître est le fruit d’un travail partenarial exemplaire auquel chacun a pu contribuer. La publication de ce décret est l’illustration même de l’efficacité de la démocratie participative qui permet d’aboutir à un projet de qualité, où chacun se retrouve. 

Ce parc a pour vocation de protéger et de valoriser le patrimoine naturel, culturel et humain en mettant en œuvre une politique innovante d’aménagement et de développement, dans un cadre partagé. Il offre ainsi aujourd’hui aux Préalpes d’Azur de nouvelles perspectives de développement respectueuses de sa beauté, de son identité et de ses savoir-faire. » a ajouté Michel Vauzelle.

J’ajoute que peu d’élus locaux croyaient en cette démarche malgré la beauté de ces paysages. Et il a fallu beaucoup d’opiniâtreté et de constance à notre sénateur Marc Daunis qui présidait l’association de préfiguration pour en venir à bout. En tout cas le résultat est là et c’est une manière d’ouvrir des perspectives de développement local à une zone du département qui en était exclue jusqu’à présent.

* Situé dans les Alpes-Maritimes, le Parc naturel régional des Préalpes d’Azur regroupe les communes suivantes : Aiglun, Andon, Ascros, Bézaudun-les-Alpes, Bonson, Bouyon, Briançonnet, Cabris, Caille, Carros, Caussols, Cipières, Collongues, Coursegoules, Cuébris, Escragnolles, Gars, Gattières, Gilette, Gourdon, Grasse, Gréolières, La Penne, Le Bar-sur-Loup, Le Broc, Les Ferres, Les Mujouls, Pierrefeu, Revest-les-Roches, Roquesteron, Roquestéron-Grasse, Saint-Antonin, Saint-Auban, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Saint-Vallier-de-Thiey, Sallagriffon, Saint-Jeannet, Séranon, Sigale, Spéracèdes, Toudon, Tourette-du-Château, Tourrettes-sur-Loup, Valderoure, Vence.